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Syroco : un GPS des mers pour raccourcir les itinéraires et limiter le bilan carbone des transports maritimes
Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce vendredi, il s'intéresse à un GPS des mers pour raccourcir les itinéraires et limiter le bilan carbone des transports maritimes. Ce vendredi matin, on s’intéresse au transport maritime. Il n’y a pas que sur les routes qu’on décarbone. Et la métaphore avec les voitures ne s’arrêtent pas là, vous allez l’entendre. Parce que l’idée de la start-up marseillaise Syroco, fondée en 2019 notamment par Alex Caizergues, multiple champion du monde de vitesse en kitesurf, c’est de proposer un Waze, un Coyote ou un Google Maps du bateau. Et ça fonctionne comme avec ces GPS ? Le matin, enfin pour nous la nuit, mais le matin, quand vous prenez la voiture, le réflexe, c’est généralement de placer son smartphone en mode votre GPS qui va se charger de choisir l'itinéraire le plus court, le plus rapide ou le plus économique suivant lees paramètres choisi, en général c’est le plus court et tout dépend alors des conditions de trafic. Et bien le Waze de Sirocco fonctionne avec le même principe. Il s’appelle EfficientShip. Vous auyez compris que Sysoroco vise le marché international. EfficientShip c’est un outil d’aide à la décision pour les opérateurs de navires, les gestionnaires de flottes, les armateurs, les affréteurs et son but modéliser, évaluer et optimiser les voyages effectués par les navires. Vous venez de le dire, ces navires ne sont pas tous pareil, loin de là. Chaque embarcation a ses propres caractéristiques et ça va des dimensions jusqu’à la puissance de son moteur. Donc, c’est plus compliqué qu’un GPS de voiture ou de camion. La plateforme réalise donc un jumeau numérique du navire, qu’il soit doté de voiles ou non. C’est un terme à la mode. Il s’agit de la reproduction virtuelle et quasi fidèle du bateau. Cela nécessite quand même des centaines de données et un peu d’intelligence artificielle/ Cela permet surtout de simuler sur ordinateur le trajet dans les mêmes conditions météo, sans avoir à bouger le navire à quai. Du coup, le capitaine peut effectuer les réglages afin d'optimiser son comportement de son embarcation. Le but de tout ça quand même, je dirais même la promesse de Syroco : une baisse de la consommation de carburant et d’émissions de gaz à effet de serre allant de 10% à 20%.Et est-ce que ce GPS des mers séduit ?Déjà, il séduit les investisseurs. Syroco a levé 3 millions d'euros d'amorçage en juin et compte 25 salariés. Quelques noms de l’industrie maritime ont déjà mordu à l'hameçon dont le troisième armateur mondial, CMA CGM. EfficientShip qui ambitionne de conquérir des marchés comme l’Europe du Nord et l’Asie
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22 juillet 2024
Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce vendredi, il s'intéresse à un GPS des mers pour raccourcir les itinéraires et limiter le bilan carbone des transports maritimes.
Ce vendredi matin, on s’intéresse au transport maritime.
Il n’y a pas que sur les routes qu’on décarbone. Et la métaphore avec les voitures ne s’arrêtent pas là, vous allez l’entendre.
Parce que l’idée de la start-up marseillaise Syroco, fondée en 2019 notamment par Alex Caizergues, multiple champion du monde de vitesse en kitesurf, c’est de proposer un Waze, un Coyote ou un Google Maps du bateau.
Et ça fonctionne comme avec ces GPS ?
Le matin, enfin pour nous la nuit, mais le matin, quand vous prenez la voiture, le réflexe, c’est généralement de placer son smartphone en mode votre GPS qui va se charger de choisir l'itinéraire le plus court, le plus rapide ou le plus économique suivant lees paramètres choisi, en général c’est le plus court et tout dépend alors des conditions de trafic. Et bien le Waze de Sirocco fonctionne avec le même principe. Il s’appelle EfficientShip. Vous auyez compris que Sysoroco vise le marché international. EfficientShip c’est un outil d’aide à la décision pour les opérateurs de navires, les gestionnaires de flottes, les armateurs, les affréteurs et son but modéliser, évaluer et optimiser les voyages effectués par les navires.
Vous venez de le dire, ces navires ne sont pas tous pareil, loin de là.
Chaque embarcation a ses propres caractéristiques et ça va des dimensions jusqu’à la puissance de son moteur. Donc, c’est plus compliqué qu’un GPS de voiture ou de camion. La plateforme réalise donc un jumeau numérique du navire, qu’il soit doté de voiles ou non. C’est un terme à la mode. Il s’agit de la reproduction virtuelle et quasi fidèle du bateau. Cela nécessite quand même des centaines de données et un peu d’intelligence artificielle/ Cela permet surtout de simuler sur ordinateur le trajet dans les mêmes conditions météo, sans avoir à bouger le navire à quai. Du coup, le capitaine peut effectuer les réglages afin d'optimiser son comportement de son embarcation. Le but de tout ça quand même, je dirais même la promesse de Syroco : une baisse de la consommation de carburant et d’émissions de gaz à effet de serre allant de 10% à 20%.
Et est-ce que ce GPS des mers séduit ?
Déjà, il séduit les investisseurs. Syroco a levé 3 millions d'euros d'amorçage en juin et compte 25 salariés. Quelques noms de l’industrie maritime ont déjà mordu à l'hameçon dont le troisième armateur mondial, CMA CGM. EfficientShip qui ambitionne de conquérir des marchés comme l’Europe du Nord et l’Asie
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