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Chaque matin, Jean Zeid livre ce qu’il se fait de mieux en matière d'innovation. Ce mercredi, il s'intéresse à la carte "Coup de pousse" qui permet aux salariés d'agir concrètement via un usage de tous les jours comme le ticket restaurant.

Ce mercredi matin, les tickets restaurants peuvent aussi soutenir des projets agricoles. 

C’est l’idée prometteuse d’une start up lyonnaise et de sa carte baptisée Coup de Pousse, une carte qu’elle propose aux entreprises et qui permet de financer des projets agricoles via un fonds dédié. Le projet a débuté en mars 2022, projet qui a obtenu une accréditation nationale à l'été 2023 en partenariat avec Groupama Auvergne-Rhône-Alpes qui est associé depuis le début. Sa fondatrice, pour de vrai, s’appelle Sophia Akhmatova, elle a 26 ans.

L'idée derrière sa carte Coup de pousse, c'est de permettre aux salariés d'agir concrètement via un usage de tous les jours comme le ticket restaurant. 

Donnez-nous quelques exemples de projet à développer ? 

ça peut être par exemple pour diversifier leurs activités ou renforcer leurs installations. Cela peut prendre la forme de projet de création, comme celle soutenue par Coup de pousse d'une laiterie collective locale, bio et proche du zéro déchet, portée par cinq producteurs. 

Mais cela peut être également pour faire face à une canicule ou à des pluies diluviennes. Que ce soit pour se diversifier ou pour faire face aux conséquences directes du réchauffement climatique, tout cela à un coût important et qui n’est pas toujours financé par les banques. 

C’est ici que Coup de Pousse intervient. 

Exactement, et surtout, cela prend la forme d’une carte titre-restaurant comme les autres. Les salariés peuvent l’utiliser tous les jours avec un plafond. Coup de pousse vient ajouter une couche d’engagement en proposant de financer des projets d'agriculture durable ou en réaliser des partenariats avec des commerces qui soutiennent le circuit court par exemple.

Les salariés peuvent suivre les projets financés sur l'application liée à la carte, qui fonctionne comme n'importe quelle autre support de tickets restaurants.

Mais cet argent, c’est le salarié qui le donne via ses tickets restaurants ?  

Non, la somme allouée aux salariés n'est pas touchée. Le coup de pouce financier supplémentaire, la start up va le chercher du côté des entreprises, même si elle incite aussi à "l'arrondi solidaire" et aux dons du côté des salariés. 

La start-up compte déjà 250 détenteurs de sa carte. L'objectif est d'atteindre les 10.000 utilisateurs cette année.