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De nombreux sportifs comme Sidney Govou, Paul-Henri Mathieu ou Coralie Balmy s'engagent en faveur de l'environnement pour faire face au changement climatique.

Avec sa fondation Landestini, Fanny Agostini se donne entre autre pour mission d’engager les sportifs dans la lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité. Ce samedi, c’est le joueur de football Sidney Govou qui va donner de son temps et de sa notoriété.

Sidney Govou s’engage pour préserver le patrimoine naturel auquel il est attaché et ce samedi en Haute Loire, il va jouer au foot avec les enfants du coin et inaugurer d’une zone à haute valeur écologique dont le conservatoire des Espace naturel d’Auvergne vient de faire l’acquisition. D’autres sportifs sont au taquet en ce moment sur les enjeux environnementaux. Le tennisMan Paul-Henri Mathieu qui vient de créer un marque de vêtement éthique, la nageuse Coralie Balmy qui travaille pour la préservation des océans ou encore l’ex rugbyman Julien Pierre pour la conservation des espèces et tellement d’autres…

Qu’est-ce qui motive les sportifs à s’engager?

Déjà, la prise de conscience que leur discipline a un impact sur le changement climatique, tout spécialement les sports outdoor. Pour les sports d’hiver par exemple, le manque de neige nécessite de plus en plus l’usage des canons dont la fabrication est très énergivore et amplifie inévitablement le processus de réchauffement, ou encore le déplacement incessant des athlètes en avion pour participer aux rencontres sportives. Et ces changement sont palpables, la montée des températures devient problématique sur le terrain et met de plus en plus les joueurs à rude épreuve. En conséquence, l’Open d’Australie doit à présent imaginer des infrastructures adaptées et même revoir le calendrier des matchs tellement les coups de chaleur deviennent éprouvants pendant les tournois.

Des actions concrètes sont-elles prévues ?

Pour tacler le changement climatique, plaquer au sol les émissions de CO2, il va y avoir de la sueur qui va couler. Déjà une charte française élaborée avec le WWF pour engager le monde du sport a été signé cette année par toutes les fédérations de tennis. Idem pour le monde de l’ovalie, qui a fraîchement rejoint le collectif de "Sports for Climate Action". Dans le calendrier des
grands événements il y a aussi les JO dont l’ambition en 2024 est de marquer une totale rupture écologique. C’est là où l’arme est puissante. Imaginez une implication massive des athlètes et part ruissellement des supporters et des fans par millions. ça pourrait avoir de la gueule des stades remplis de supporters venus pour les matchs et conjointement pour gagner la partie contre le changement climatique.