Jean-Claude Poncif, analyste politique :"Aujourd'hui on peut dire que Mélenchon à 16 %, talonne Fillon à 17. Quitte à déplaire à certains."

2:18
  • Copié

Le "toutologue" Jean-Claude Poncif nous éclaire sur la campagne présidentielle. 

Thomas Sotto : “Commandeur News”, toute l’actualité "débattue" par Jérôme Commandeur, tous les jours à 7 h 25 sur Europe 1. Ce matin, l’un des éditorialistes stars d’Europe 1 est à nos côtés, c’est Jean-Claude Poncif ! 

Anissa : Jean-Claude, vous allez nous livrer votre analyse sur les candidats à quelques heures du grand débat. Et à chaque poncif, lieu commun, banalité, que vous prononcerez, un petit "Jingle" retentira ! On l’écoute !

Anissa : Au bout de 7 poncifs enchaînés à la suite, vous revenez la semaine prochaine ! Vous êtes prêt ?

Jean-Claude : J’ai le trac mais je suis prêt, Anissa.

Anissa : Top !

Jean-Claude : Ce soir, va avoir lieu le grand débat de tous les candidats, un exercice où ils vont tous devoir être concis, car à chaque prise de parole, ils n’ont qu’une 1’30 pour s’exprimer ! C’est très court !

Côté sondages, chez les candidats soutenus par les grosses formations, Benoît Hamon passe de 12 à 8, et s’écroule littéralement. On sent que la greffe avec les électeurs traditionnels du PS ne prend pas. Ils vont, pour ceux plus à gauche, soit vers Mélenchon, et ceux plus à droite, vers Macron.

Ce soir, Hamon peut jouer à fond sa carte du revenu universel, par exemple. Etre lui-même, car il n’a plus rien à perdre !

A contrario, Jean-Luc Mélenchon, passant de 14 à 16 % commence réellement à talonner François Fillon, qui est à 17. Mélenchon qui avec un tel score, va bien au-delà du réservoir de l’extrême-gauche. Les poncifs en milieu de phrase comptent aussi ? 

Anissa : Oui aussi.

Jean-Claude : Mélenchon qui attire un public nouveau, car il n’est plus dans l’invective, et propose des solutions très concrètes, sur le logement par exemple. François Fillon est empêtré dans les affaires. Donc sa campagne devient inaudible. Les Français ne comprennent pas pourquoi ils devraient se serrer la ceinture, si jamais il est avéré qu’il a salarié sa femme sans contrepartie !  Emmanuel Macron doit quant à lui faire très attention, car quand on fait la course en tête, on est l’objet de toutes les attaques.

 

Anissa : Bravo Jean-Claude, 7 poncifs à la suite ! Vous revenez la semaine prochaine !

 

Jean-Claude : Merci !