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Alors que Tesla vient de demander deux milliards de dollars à ses actionnaires, Axel de Tarlé se pose une question : l'entreprise parviendra-t-elle un jour à être bénéficiaire ? Une interrogation qui vaut également pour deux autres mastodontes : Uber et Airbnb, qui sont dans la même situation. 

Tesla, Uber, Airbnb…Ces stars de la nouvelle économie sont beaucoup plus fragiles qu'il n'y parait...au point qu'on peut s'interroger sur leur avenir.

On parle là de stars absolues, qui valent des dizaines, voire des centaines de milliards de dollars. Et pourtant, toutes perdent de l'argent. Et effectivement, on se demande si elles en gagneront un jour.

La preuve à nouveau ce jeudi : Tesla, le fabricant de voitures électriques, a annoncé une nouvelle augmentation de capital de deux milliards de dollars.  "Augmentation de capital", ça fait chic. En décodé, ça veut dire que Tesla fait une nouvelle fois les poches de ses actionnaires...en leur réclamant  deux milliards de dollars. Car la réalité est toute simple. Tesla n'a jamais dégagé un seul bénéfice annuel depuis sa création en 2003. Et c'est la même chose pour Uber (les VTC) ou Airbnb (la location de logements), qui ne vivent que grâce à l'argent apporté par leurs actionnaires.

Mais Axel, ces entreprises investissent pour l'avenir...non ? Un peu comme Amazon qui a perdu de l'argent pendant très longtemps avant d'en gagner.

C'est l'histoire qu'elles racontent, le mythe "Amazon". Toutes ces entreprises affirment qu'elles sont les futures Amazon, sauf qu'on peut en douter. D'abord, concernant Tesla, on peut s'interroger sur la parole de son Patron, Elon Musk, qui je vous rappelle, affirmait vouloir coloniser Mars en 2024.

Pour Uber, son modèle, qui consiste à sous-payer les chauffeurs, est de plus en contesté en Justice. Quant à Airbnb, dans toutes les grandes villes, Paris, Barcelone, New-York, Amsterdam, les maires font passer des lois pour lutter contre la plateforme. Pour l'instant ces entreprises continuent de tourner en brulant du cash, car l'argent coule à flot, avec les taux à 0%. Mais, pour combien de temps ?

Vous connaissez, cette formule de Warren Buffet, le célèbre investisseur : "C'est quand la mer se retire...qu'on voit ceux qui nageaient sans maillot."