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Chaque jour, David Abiker scrute la presse papier et le web et décrypte l'actualité.

Deux chercheurs inventent l’alarme à pesticide

Les problèmes complexes font la Une du Figaro avec ces entreprises françaises qui se préparent à un Brexit dur. Ce sont aussi les 40 enquêtes non élucidées à la Une du Parisien-Aujourd’hui en France et qui intéressent les policiers pour leur lien avec Nordahl Lelandais. Complexe, également ce grand débat dont il faut aujourd’hui faire la synthèse. "Édouard Philippe va dévoiler les attentes des Français", titre le Parisien Aujourd’hui en France. "Et maintenant que vont-ils faire ?", s’interroge Vaucluse Matin tandis que le Midi-Libre intime à Emmanuel Macron d’être à la hauteur. Synthétiser le grand débat un problème complexe qui voisine, toujours à la Une du Midi Libre, avec une solution simple : le petit déjeuner gratuit à l’école ou encore ou la cantine à un euro pour le Courrier Picard. Une autre solution simple ? Baisser encore les impôts, c’était la Une du Journal du Dimanche hier matin. Les solutions simples ça peut aussi être une invention, comme cette alarme à pesticide conçue par deux chercheurs de l’université de Bourgogne. Elle se met à clignoter, explique le Bien Public, pour prévenir un salarié agricole ou un promeneur qu’une parcelle a fait l’objet d’un traitement phytosanitaire. Les solutions simples voisinent ce lundi matin dans la presse avec les usines à gaz.

Ne pas trahir la parole des Français

Un exercice compliqué juge Bertrand Meinnel du Courrier Picard. Restituer en trois heures les 1.500 pages de synthèse du grand débat lancé il y a trois mois. Tout ça dans un contexte qui ne laisse guère de marges de manœuvre au pouvoir. Et ce sera d’autant plus difficile, poursuit Jean-Michel Bretonnier dans la Voix du Nord, que le Premier ministre devra ne pas trahir la parole foisonnante des Français, préparer le terrain aux annonces du président, montrer qu’il a été à l’écoute tout en sachant qu’il décevra une partie des citoyens. Dans Ouest France, Stéphane Vernay sait déjà que cette synthèse ne réglera rien. Une consultation ne produit pas de solution, attendu qu’elle elle a pour seul objet d’éclairer ceux qui décident.

Cour de cassation : la fin des attendus

C’est exactement ça votre honneur. Comme pour le Grand débat, le public attend toujours plus d’explications des décisions de justice explique ce matin Le Figaro. Pour clarifier ses arrêts la Cour de cassation va donc renoncer à ses fameux attendus et ceux à compter du 1er octobre prochain. Attendu que ce n’était pas toujours très clair, attendu que les arrêts était difficile à traduire dans d’autres langues, attendu que le style direct est plus simple pour le public. Un arrêt de la cour de cassation s’articulera désormais non plus avec des attendus mais prévoira l’exposé des faits et procédures, l’examen de ce qui est critiqué et la décision. Objectif ne plus se casser la tête quand on lit la Cour de Cassation.

Des solutions simples plein les journaux

Exemple avec la cantine à un euro, voilà une mesure politique simple et lisible pour nos concitoyens. Exemple, avec le smartphone pour remplacer le badge d’accès dans l’entreprise, au parking ou à la cafétéria, 20% des entreprises le proposeront bientôt à leurs salariés selon une étude Gartner publiée dans les pages Éco du Parisien Aujourd’hui en France. Exemple avec les Suisses qui draguent les salariés français de la vallée de l’Arve en Haute Savoie en proposant du boulot mieux payé sur les emballages du pain vendu dans les boulangeries de la région, information du Dauphiné Libéré reprise ce matin par le Parisien. Mais la solution simple du jour, on la doit à nos amis belges qui depuis quelques jours recyclent l’eau qui jaillit continuellement du petit Manneken-Pis (le petit garçon qui fait pipi). La fontaine vieille de 400 ans envoyait directement à l’égout nous dit l’AFP 1.500 à 2.000 litres d’eau par jour nous apprend l’AFP, une anomalie réparée par l’installation d’une simple gouttière qui permet désormais au Manneken-Pis de faire ce qu’il a à faire en circuit fermé et de manière éco-responsable.

Quand c’est simple, y’a pas de débat.