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Djihadisme : la politique déradicalisation en échec

Le coup d’œil d’Eugénie Bastié

22 février 2017

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

La presse quotidienne revient ce mercredi sur le djihadisme qui se rappelle à notre bon souvenir.


Ce matin en Une de vos journaux le djihadisme se rappelle à notre bon souvenir :
Le Monde : Paris ne veut pas le retour des djihadistes français capturés en Syrie et en Irak.
Le Figaro : Djihadistes : La politique de déradicalisation en échec.

Et puis, inlassablement, certains brandissent la menace :
L’Express : Pourquoi Le Pen progresse encore.
Les Échos : Sortie de l’euro : Les effets désastreux du projet FN.

Mais la France est suspendue :
L’Opinion : François Bayrou, dernière cartouche.

Banlieues

Deux regards sur la banlieue. Libération publie le témoignage d’un homme que les mêmes policiers d’Aulnay-sous-Bois auraient agressé trois jours avant l’affaire Théo. Le journal dénonce un commissariat défavorablement connu dans le département. Et puis, Libé s’intéresse aux relations entre les médias et la banlieue et raconte comment certaines équipes de télévision se font accompagner d’agents de sécurité, comment les menaces fusent assez rapidement. Et les journalistes qui promettent vaguement qu’ils reviendront pour s’intéresser aussi à la normalité. Sauf que la banlieue n’est pas la seule à subir l’obligation de rentabilité du journaliste parachuté deux heures sur place. Il suffit de lire dans l’Express l’interview du géographe Christophe Guilluy : "il y a moins de distance entre un Parisien et un New-Yorkais qu’entre un Parisien et un Creusois". Mais la problématique des banlieues s’étend aux cités dortoirs de l’Oise. En Une d’Aujourd’hui en France : Compiègne : La cité abandonnée aux dealers. Le journal nous raconte comment, excédé par l’impuissance des pouvoirs publics, un bailleur social a décrété l’évacuation des locataires d’un de ses immeubles. Manque d’effectifs policiers, étonnante légèreté des peines dispensées par le tribunal correctionnel de Compiègne dans les affaires de trafic de stupéfiants, échec de la mairie malgré 70Mns d’euros investis dans la rénovation urbaine. Les témoignages sont édifiants. Parfois, les dealers sont courtois, aident à un emménagement, mais ceux qui osent se rebeller contre le bruit, l’occupation permanente des lieux, sont menacés d’être brûlés à l’essence. Le président de l’OPAC parle des vigiles qui ont dû quitter les lieux au bout de trois jours, attaqués par des bandes armées, des manipulations de vannes de gaz, ou des détournements de réseau électrique. "Je ne veux pas avoir la mort de locataires sur la conscience". Les journalistes pourront peut-être revenir parler de ce qui fonctionne bien dans les cités de Compiègne, mais est-ce que ça changera quoi que ce soit au sort des habitants du Clos des Roses ?

Mon islam au Canada

Il est un pays merveilleux aux relations apaisées. Celui du très moderne Premier Ministre canadien Justin Trudeau. Trois semaines après l’attentat contre la mosquée de Québec, nous dit le Figaro, une députée du parti libéral au pouvoir a déposé une motion contre l’islamophobie. Et pas question de l’étendre au racisme ou à la critique des autres religions. Puisqu’une communauté est ciblée, plaide une ministre, il faut faire preuve de leadership. Les libéraux ont prévenu que refuser cette motion pourrait donner l’impression que l’on vote en faveur de l’islamophobie. Les opposants, notamment au Québec, se demandent s’il sera encore permis de critiquer le voile islamique ou de parler librement des religions.

Abattage des canards

Libération et Le Parisien reviennent sur le rétropédalage du ministre de l’Agriculture : finalement, on n’abattra pas les 600.000 canards landais, mais tout de même 360.000, pour mettre en place un vide sanitaire. La mesure, nous dit Le Parisien, est soutenue par les éleveurs industriels qui prônent pour la suite le confinement des animaux en hiver. Mais elle va tuer nombre de petits éleveurs dont le mode d’élevage familial avec traitement de toute la chaîne de production est pourtant la meilleure garantie contre la propagation du virus. Sur son site, le Parisien rappelle qu’une enquête a été ouverte pour déterminer si des canards contaminés n’ont pas été envoyés volontairement au gavage par des éleveurs industriels disséminant le virus. On attend avec impatience le résultat. Entre temps, ces petits éleveurs dont le modèle agricole n’a jamais provoqué d’épidémie auront disparu.

Survivalisme

Il faut lire la page étonnante du Figaro sur ces millionnaires de la Silicon Valley qui stockent vivres et munitions et s’achètent des propriétés en Nouvelle-Zélande pour se réfugier en cas d’effondrement de la civilisation. Tremblements de terre, épidémies, bombes sales… La crainte s’est propagée avec les émeutes de Ferguson. L’un des patrons de Paypal, d’origine ukrainienne, aime répondre à ses amis survivalistes : "Donc, vous avez peur des fourches du peuple. Mais récemment, combien avez-vous donné d’argent au refuge de SDF ?". Dans un petit article du Monde, on découvre le combat de certains citoyens contre les multinationales et notamment Apple pour le droit à réparer librement un iPhone ou un tracteur sans dépendre du monopole des fabricants. L’agriculteur du Nébraska, lui, n’a pas à être autonome, effondrement de la civilisation ou pas.

 

On va quand même parler campagne présidentielle et bonbons Haribo. Une étudiante en droit, nous dit 20 Minutes, a résumé les combats politiques du moment. Comme les célèbres Dragibus, Benoît Hamon est qualifié de "coloré, acidulé" mais "t’arrives pas à savoir si tu l’adores ou si tu le détestes". François Fillon, lui, c’est "le classique", comme les crocodiles, t’as eu la nausée en en mangeant deux mais t’oses pas jeter le paquet. François Bayrou, ce sont les œufs au plat gélifiés : inutiles mais pas dérangeants. Emmanuel Macron, les tagadas pink, qui picotent : promesses d’innovation mais le goût redevient celui du tagada classique après deux minutes. Marine Le Pen, ce sont les rouleaux de réglisse : tout le monde prétend détester ça, pourtant, il s’en vend des millions chaque année.

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