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David Bowie : l'homme aux mille visages

Le coup d’œil d’Eugénie Bastié

12 janvier 2016

Episode - 00 minutes - Société

Description de l'épisode

La presse quotidienne revient ce mardi évidemment sur la disparition à l'âge de 69 ans de David Bowie.


Ce matin en Une de vos journaux, David Bowie a encore une fois mille visages :
L’Humanité : David Bowie, le rock pop art.
Le Parisien, sur la moitié de sa Une : Bowie s’éclipse. Sur l’autre moitié, les avancées dans la lutte contre le cancer.

Mais en ce début d’année morose, c’est l’appel lancé hier dans Libération qui fait frétiller les journalistes.
Libé capitalise : derrière son numéro spécial Bowie : Primaire, la gauche frémit.
Le Figaro : Primaire : Hollande sous la pression de sa gauche.
L’Opinion : Thomas Piketty : la Podemos attitude.
Et puis, la Croix nous parle de notre impuissance : Que faire pour Madaya affamée ?
Entre le chantage de l’armée de Bachar Al Assad qui monnaye les aides alimentaires contre des avancées militaires, nous dit l’éditorial de la Croix, et les opposants au régime qui en font un outil de propagande, jusqu’à truquer certaines photos. Alors, la nourriture est nécessaire, nous dit Isabelle de Gaulmyn, mais pas suffisante. Il faut une situation politique.

 

Cologne

Il y a eu retard à l’allumage, mais maintenant que l’information a été révélée, l’onde de choc s’étend.
Ouest France y consacre sa Une : Agressions à Cologne, le choc en Allemagne. Une pleine page dans le Monde, une autre dans le Figaro.
On est loin de ce titre, sur le site du Point, qui résumait les premières interprétations : les agressions de Cologne libèrent la parole contre les migrants.
Le Monde cite même le journal allemand Der Spiegel et cette phrase : Cologne, c’est le début de la fin du politiquement correct. Bien sûr, le journal dénonce les agressions racistes de ces derniers jours. Mais le Monde rappelle tout ce qui pourrait changer : jusqu’à présent, seuls les demandeurs d'asile condamnés à trois ans de prison ferme ou plus perdaient toute chance de voir leur demande acceptée.
Mais dans le Figaro, Nicolas Barotte souligne que "les actes de Cologne, mais aussi les faits similaires signalés dans tout le pays, ont déplacé le débat sur les réfugiés sur le terrain de l’intégration sociale et culturelle. Depuis le 31 décembre, la vision d’une société multiculturelle et pacifique a été mise à mal". Quelques pages plus loin, Renaud Girard pose le problème en termes simples : "En 2015, plus d’un million de demandeurs d’asile sont entrés en Allemagne contre 200.000 en 2014. Comme on a pu le voir sur les photos, plus de 70 % de ces demandeurs d’asile sont de jeunes mâles célibataires. L’écrasante majorité d’entre eux sont issus de sociétés musulmanes conservatrices où une jeune fille décente ne sort pas seule la nuit dans la rue. Le drame de Cologne est le résultat chez de jeunes mâles en pleine santé d’un cocktail de frustrations sexuelles et de mépris culturels pour la liberté des femmes occidentales". Pour ce qui est de leur intégration future, il rappelle la persistance de crimes d’honneur dans une communauté turque présente en Allemagne depuis des décennies. Sans doute parce qu’intégration et multiculturalisme sont des projets antagonistes.

Primaires à gauche

L’appel de Libération a fait mouche. Chacun y va de son casting. L’Opinion soupçonne Thomas Piketty d’être tenté. Libé constate que ça mord à gauche même si Cambadelis est sceptique et Mélenchon hostile.
Pour ce qui est de François Hollande, c’est un de ses compagnons de route qui résume dans le Parisien : "Vous le voyez être président le jour et aller faire l’andouille le soir avec Benoit Hamon et compagnie ?".
Mais le Figaro, un peu taquin, est allé chercher une déclaration du dit François Hollande en 2011 qui affirmait, s’il était élu président en 2012, qu’il se soumettrait à la procédure en 2017. "C’est un principe désormais inscrit dans le temps et l’espace politique. Nicolas Sarkozy devrait se l’appliquer mais il ne serait pas sûr d’être désigné. Je comprends sa prudence". Le journal craint d’ailleurs que, dans quelques mois, les électeurs ne fassent preuve d’anti hollandisme primaire.

Commerce

La courbe du chômage s’inversera-t-elle ? En attendant, le Monde publie une enquête passionnante et brutale sur le vrai visage de la France. Des vitrines poussiéreuses, des panneaux à vendre. Les centres des villes moyennes, de 50.000 à 100.000 habitants sont en train de mourir. En cause, le départ des classes favorisées vers la périphérie qui étendent l’urbanisation à l’infini et paupérisent les centres, les galeries commerçantes qui fleurissent et détournent les clients. La seule solution, lance un consultant : "stopper la machine à couler du béton".

98

Ça, c’est un chiffre qu’on trouve dans Libération. C’est le nombre de Vélib' qui gisaient au fond du canal Saint Martin et que la mise à sec a permis de récupérer. En témoignage des activités récréatives et festives qui font la joie des riverains du canal.

Une belle histoire

Incivisme, disparition des services publics, autant de signes d’une France malade. Alors partons ailleurs. Le site Atlantico nous emmène au Japon. Dans la petite ville de Kami Shirataki. Là-bas, la gare ne voit plus passer que deux trains par jour. Et encore ils sont quasiment vides. Mais ils sont maintenus et leurs horaires, 7h et 17h, ont été choisis en fonction des besoins d’une lycéenne, la seule à encore emprunter cette ligne. L’équivalent de la SNCF locale a décidé d’attendre qu’elle décroche son diplôme pour fermer définitivement la gare. C’est beau les services publics !

Les pages économiques du Figaro nous annoncent une énorme levée de fonds pour une startup dont on ne sait pas si elle concurrence Booking.com ou Meetic. Dayuse permet de louer des chambres d’hôtel à prix réduit pour la journée seulement. Énorme succès. Les publicités publiées par la startup montrent un golden boy posant sa valise et son attaché-case et s’effondrant sur un lit : au bout du rouleau ? Réserver un hôtel pour quelques heures. On y croit tous. Mais si le 5 à 7 peut sauver l’hôtellerie française… à quoi ça tient, l’inversion de la courbe du chômage.

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