Entre pression, normes, risque et nécessité d’aller vite, l’industrie pharmaceutique s'affaire pour trouver un vaccin contre le Covid. Alors que le laboratoire AstraZeneca a décidé de suspendre l’essai clinique qu’il menait sur son vaccin contre le Covid-19, Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.La nouvelle a fait l’effet d’une bombe : le laboratoire AstraZeneca a décidé de suspendre l’essai clinique qu’il menait sur son vaccin contre le Covid-19. Et pourtant, pour Nicolas Barré, c’est une bonne nouvelle.Il faut saluer cette décision du labo AstraZeneca et saluer plus largement la rigueur dont fait preuve l’industrie pharmaceutique dans la lutte contre le Covid. On est bien loin de la caricature, hélas trop fréquente et trop facile, des grands labos qui ne seraient intéressés que par le profit et la bonne tenue de leur cours de Bourse. Les grands labos occidentaux sont soumis à une pression sans précédent des gouvernements et de l’opinion pour mettre au point le plus vite possible des vaccins. Mais ils ne cèdent pas à cette pression, ils ne lâchent rien sur les normes et la rigueur scientifique, ils ne bâclent pas les essais. C’est rassurant et c’est fondamental.Et ça, malgré une pression politique de plus en plus forte.Cette pression sur l’industrie pharmaceutique est bien sûr très forte dans des pays comme la Chine ou la Russie : on a vu début août les annonces fracassantes de Vladimir Poutine qui veut faire croire que la Russie est en pole position dans la course au vaccin. Mais la pression est forte aussi aux États-Unis : Donald Trump veut qu’un vaccin soit prêt avant la présidentielle de début novembre et pour cela il cherche à arracher des autorités de santé qu’elles abaissent leurs exigences habituelles pour valider un vaccin -ce qu’elles refusent de faire. Et ce que refusent surtout l’industrie puisque les neuf plus grands labos mondiaux, dont Sanofi en France, viennent de réaffirmer, dans une rare déclaration commune, qu’ils ne transigeraient pas sur leurs exigences scientifiques.Preuve que l’on peut conjuguer profit et rigueur scientifique.L’industrie pharmaceutique a bien compris la valeur de la confiance. Il en faut pour que les gens acceptent les vaccins. En France, pays de Pasteur, les sondages montrent qu’un quart de la population ne serait pas prête à se faire vacciner. Pour vaincre ces réticences, les labos savent qu’ils doivent être exemplaires, intransigeants. Non seulement on peut conjuguer économie de marché, recherche du profit et rigueur scientifique. Mais au fond, c’est la seule recette qui marche.
En savoir plusEntre pression, normes, risque et nécessité d’aller vite, l’industrie pharmaceutique s'affaire pour trouver un vaccin contre le Covid. Alors que le laboratoire AstraZeneca a décidé de suspendre l’essai clinique qu’il menait sur son vaccin contre le Covid-19, Nicolas Barré fait le point sur une question d'actualité économique.La nouvelle a fait l’effet d’une bombe : le laboratoire AstraZeneca a décidé de suspendre l’essai clinique qu’il menait sur son vaccin contre le Covid-19. Et pourtant, pour Nicolas Barré, c’est une bonne nouvelle.Il faut saluer cette décision du labo AstraZeneca et saluer plus largement la rigueur dont fait preuve l’industrie pharmaceutique dans la lutte contre le Covid. On est bien loin de la caricature, hélas trop fréquente et trop facile, des grands labos qui ne seraient intéressés que par le profit et la bonne tenue de leur cours de Bourse. Les grands labos occidentaux sont soumis à une pression sans précédent des gouvernements et de l’opinion pour mettre au point le plus vite possible des vaccins. Mais ils ne cèdent pas à cette pression, ils ne lâchent rien sur les normes et la rigueur scientifique, ils ne bâclent pas les essais. C’est rassurant et c’est fondamental.Et ça, malgré une pression politique de plus en plus forte.Cette pression sur l’industrie pharmaceutique est bien sûr très forte dans des pays comme la Chine ou la Russie : on a vu début août les annonces fracassantes de Vladimir Poutine qui veut faire croire que la Russie est en pole position dans la course au vaccin. Mais la pression est forte aussi aux États-Unis : Donald Trump veut qu’un vaccin soit prêt avant la présidentielle de début novembre et pour cela il cherche à arracher des autorités de santé qu’elles abaissent leurs exigences habituelles pour valider un vaccin -ce qu’elles refusent de faire. Et ce que refusent surtout l’industrie puisque les neuf plus grands labos mondiaux, dont Sanofi en France, viennent de réaffirmer, dans une rare déclaration commune, qu’ils ne transigeraient pas sur leurs exigences scientifiques.Preuve que l’on peut conjuguer profit et rigueur scientifique.L’industrie pharmaceutique a bien compris la valeur de la confiance. Il en faut pour que les gens acceptent les vaccins. En France, pays de Pasteur, les sondages montrent qu’un quart de la population ne serait pas prête à se faire vacciner. Pour vaincre ces réticences, les labos savent qu’ils doivent être exemplaires, intransigeants. Non seulement on peut conjuguer économie de marché, recherche du profit et rigueur scientifique. Mais au fond, c’est la seule recette qui marche.
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