La crise du coronavirus s'est traduite en France par une explosion du télétravail. Auparavant exceptionnel, c'est devenu une norme pendant le confinement, et ce télétravail va perdurer dans le temps avec les nouvelles règles sanitaires a respecté. Les syndicats et le patronat vont donc devoir négocier pour encadrer cette nouvelle forme de travail à distance.La crise s’est traduite par une explosion du télétravail. Les syndicats et le patronat vont maintenant devoir négocier pour l’encadrer…Oui et ces discussions vont réserver des surprises. Quelques semaines de confinement ont en effet tout changé. En montrant que dans de nombreuses professions, il était tout à fait possible de généraliser le télétravail. Et qu’il pouvait devenir la norme et non l’exception. Du coup, les syndicats qui, avant la crise, étaient plutôt demandeurs, se disent maintenant que tout ça va peut-être trop vite. Et de leur côté, les directions, qui avaient tendance à freiner avant la crise, voient mieux les avantages du télétravail, notamment en termes de coût immobilier puisque s’il se généralise, cela économise des mètres carrés de bureau. Bref, on voit bien qu’il y a là une tendance de fond. Avant la crise, 3% des salariés télétravaillaient un jour par semaine. Depuis, on est à 20% tous les jours.Sur quoi patronat et syndicats peuvent-ils négocier ?Le problème des syndicats, c’est qu’ils se trouvent face à des salariés qui voient dans le télétravail une liberté nouvelle et qui y prennent goût. Et du coup des directions qui embrayent. Le réseau social Twitter offre à ses salariés la possibilité de se mettre autant qu’ils veulent en télétravail, à vie s’ils le souhaitent. D’autres comme Google ou Facebook annoncent que le régime actuel va perdurer jusqu’en 2021 au moins. Bref, il y a une tendance à la généralisation, ce qui inquiète les syndicats qui y voient un risque de désociabilisation, comme on dit chez FO. Un risque aussi de perdre l’ascendant sur leurs troupes. La négociation entre patronat et syndicats doit avoir pour but d’encadrer ce qui apparaît comme une liberté nouvelle : pas simple…
En savoir plusLa crise du coronavirus s'est traduite en France par une explosion du télétravail. Auparavant exceptionnel, c'est devenu une norme pendant le confinement, et ce télétravail va perdurer dans le temps avec les nouvelles règles sanitaires a respecté. Les syndicats et le patronat vont donc devoir négocier pour encadrer cette nouvelle forme de travail à distance.La crise s’est traduite par une explosion du télétravail. Les syndicats et le patronat vont maintenant devoir négocier pour l’encadrer…Oui et ces discussions vont réserver des surprises. Quelques semaines de confinement ont en effet tout changé. En montrant que dans de nombreuses professions, il était tout à fait possible de généraliser le télétravail. Et qu’il pouvait devenir la norme et non l’exception. Du coup, les syndicats qui, avant la crise, étaient plutôt demandeurs, se disent maintenant que tout ça va peut-être trop vite. Et de leur côté, les directions, qui avaient tendance à freiner avant la crise, voient mieux les avantages du télétravail, notamment en termes de coût immobilier puisque s’il se généralise, cela économise des mètres carrés de bureau. Bref, on voit bien qu’il y a là une tendance de fond. Avant la crise, 3% des salariés télétravaillaient un jour par semaine. Depuis, on est à 20% tous les jours.Sur quoi patronat et syndicats peuvent-ils négocier ?Le problème des syndicats, c’est qu’ils se trouvent face à des salariés qui voient dans le télétravail une liberté nouvelle et qui y prennent goût. Et du coup des directions qui embrayent. Le réseau social Twitter offre à ses salariés la possibilité de se mettre autant qu’ils veulent en télétravail, à vie s’ils le souhaitent. D’autres comme Google ou Facebook annoncent que le régime actuel va perdurer jusqu’en 2021 au moins. Bref, il y a une tendance à la généralisation, ce qui inquiète les syndicats qui y voient un risque de désociabilisation, comme on dit chez FO. Un risque aussi de perdre l’ascendant sur leurs troupes. La négociation entre patronat et syndicats doit avoir pour but d’encadrer ce qui apparaît comme une liberté nouvelle : pas simple…
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