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[2/2] Hans Asperger et le programme nazi d’euthanasie des enfants handicapés

[2/2] Hans Asperger et le programme nazi d’euthanasie des enfants handicapés

Au Cœur de l'Histoire
20 juillet 2023 Épisode · Société
Description de l'épisode

Écoutez la suite du récit consacré au psychiatre Hans Asperger, raconté par l’historienne Virginie Girod. De 1938 à 1940, Hans Asperger sillonne les campagnes d’Autriche pour diffuser de bonnes pratiques de soins et d’alimentation pour les enfants… Mais aussi pour dresser un registre d’enfants handicapés physiques, ou mentaux. En 1940, le Spiegelgrund ouvre ses portes. Cet hôpital pour enfants est destiné à accueillir des enfants considérés comme "problématiques". C’est au même moment que le programme Aktion T4, qui visent à euthanasier les personnes handicapées ou dites comme "inutiles" est mis en place par le régime nazi. Le Spiegelgrund devient le lieu où sont "euthanasiés" les enfants "inutiles", d’Autriche et d’Allemagne. Dans ce processus de mise à mort, Hans Asperger participe au tri des enfants à euthanasier. Si son passé le rattrape aujourd’hui, le psychiatre réussit à le faire oublier au sortir de la Seconde Guerre mondiale.

Sujets abordés : Mise à mort - Aktion T4 - Nazisme - Psychiatre - Autriche

"Au cœur de l'histoire" est un podcast Europe 1 Studio. 

Ecriture et présentation : Virginie Girod 

- Production : Camille Bichler (avec Florine Silvant)

- Direction artistique : Adèle Humbert et Julien Tharaud 

- Réalisation : Clément Ibrahim 

- Musique originale : Julien Tharaud 

- Musiques additionnelles : Julien Tharaud et Sébastien Guidis 

- Communication : Kelly Decroix 

- Visuel : Sidonie Mangin


 

Découvrez la première partie de l'épisode ici .

Entre 1938 et 1940, juste après l’Anschluss - l’annexion de l’Autriche par l’Allemagne nazie - Hans Asperger pilote le programme de conseil motorisé aux mères. Cette escouade de médecins et de psychiatres, qui sillonnent les campagnes à la rencontre des mères de famille, ont pour objectif de prévenir le rachitisme et de faire baisser la mortalité infantile en diffusant des bonnes pratiques de soins et d’alimentation.

A priori, c’est plutôt une bonne mesure sociale. Mais le conseil motorisé a une seconde fonction, cachée celle-là : il tient des registres d’enfants handicapés physiques ou mentaux. Ces enfants commencent à être envisagés comme des fardeaux, d’abord pour leur famille, puis pour la société. Finalement, ils sont considérés comme des déchets… et des déchets, ça s’élimine.

Au début, le service de Hans Asperger peut retirer les enfants asociaux ou handicapés à leur famille pour les envoyer dans des maisons de redressement ou dans un service de pédagogie curative, c’est-à-dire dans un hôpital psychiatrique. Concrètement, cela signifie que le destin de centaines d’enfants repose sur le diagnostic de Hans Asperger.

En 1940, une institution spécialisée pour ces enfants « problématiques » ouvre ses portes à Vienne. Il s’agit d’un sanatorium pour enfants appelé le Spiegelgrund, qui fait partie de l’hôpital psychiatrique du Steinhof. Il se compose d’un ensemble de pavillons coquets dans un écrin de verdure. Le premier directeur du Spiegelgrund est un ami de Hans Asperger : Erwin Jekelius, l’amant de la sœur de Hitler. Mais avant d’entrer dans les détails de ce qu’il se passe au Spiegelgrund, il faut d’abord parler du programme Aktion T4.

Le programme Aktion T4

Les nazis vouent un culte au corps parfait et athlétique de l’aryen idéal , blond aux yeux bleus qui sert sa patrie par son travail ou son engagement militaire.

Un handicapé physique avec des membres atrophiés ou un « idiot » - mot employé par les nazis pour parler des déficients mentaux – ne servira jamais le Reich. Pire, il sera un poids pour le reste de la communauté. Ceux qui transmettent des tares génétiques ne sont pas mieux lotis puisqu’ils contribuent à corrompre la population avec une descendance porteuse de maladies ou de malformations.

Cette façon de penser le handicap est propre aux théories eugénistes en vogue à l’époque, qui veulent vraiment améliorer la race humaine, et dépasse largement le cadre du nazisme. En revanche, jusque-là, personne n’a vraiment poussé cette logique eugéniste jusqu’au bout en pratiquant l’euthanasie des inutiles, ceux dont la vie ne mériterait pas d’être vécue.

Hitler est donc particulièrement prudent quand il commence à mûrir le programme Aktion T4, qu’il voit comme un programme d’euthanasie des handicapés. Comme le souligne l’historien Christian Ingrao, c’est la guerre qui permet l’accomplissement de ce projet funeste, par sa fonction de purge qui permet d’éliminer les plus faibles.

À partir du 1er octobre 1939, Hitler autorise les médecins à donner la mort aux malades incurables. La chose est présentée comme un acte de miséricorde et d’humanité mais en réalité, cela fait déjà 6 mois que les médecins nazis mettent en place des mesures d’euthanasie des enfants handicapés entre 0 et 3 ans. Là, le projet devient officiel et il inclut désormais les adultes.

Le programme Aktion T4 a pour objectif de libérer 20% des lits d’hôpitaux occupés par les « inutiles », soit 70 000 personnes à éradiquer. Dès la fin de l’année 1939, les hôpitaux psychiatriques reçoivent donc des formulaires à remplir pour trier leurs patients. Deux hôpitaux - un en Allemagne et un en Autriche - se chargeront de l’euthanasie.

Pour les enfants, c’est le Spiegelgrund, en Autriche qui s’acquittera de cette tâche.

Des antichambres de la mort

Cynique jusqu’au bout, Hitler souhaite rationaliser le coût des euthanasies. C’est donc pour le programme Aktion T4 que sont inventées les premières chambres à gaz. Elles seront ensuite étendues au programme d’extermination des Juifs parce que l’action des Einsatzgruppen a l’inconvénient d’être trop chère et trop lente.

Au Spiegelgrund, dirigé par le Dr Erwin Jekelius, neuf pavillons sont dévolus aux enfants handicapés ou asociaux. Le pavillon n°17 est l’antichambre de l’enfer, là où séjournent des cas soupçonnés d’être désespérés. C’est bien souvent une salle d’attente vers le pavillon n°15, celui où les enfants sont euthanasiés.

Hans Asperger sait-il ce qu’il se passe au Speigelgrund ? Objectivement, il ne peut pas l’ignorer. Cautionne-t-il ce qu’il s’y passe ? Ça, aucun historien ne peut le gager. Ce qui est certain, c’est que Hans Asperger participe au tri des enfants à euthanasier en amont et qu’il a le pouvoir d’envoyer des enfants au pavillon 15 du Spiegelgrund.

Sur quel critère fait-il ses sélections morbides ? Les handicapés lourds, physiques ou mentaux, ne posent pas de problème. Leur destin est scellé. Il faut alléger leur famille du fardeau qu’ils représentent. Mais les autres ? Ces fameux enfants jugés « autistiques » à l’époque ? Comment Asperger et son équipe les trient-ils ?

Un médecin fasciné par les enfants qui lui ressemblent

Eh bien, ils les trient sur la base d’un concept simple : « le Gemüt ». Le Gemüt est un concept allemand qu’on ne peut pas traduire littéralement en français. Il s’agit d’une capacité à tisser des liens avec les autres et à vivre une vie intérieure riche. C’est aussi une capacité à intégrer des valeurs morales comme le patriotisme ou l’altruisme. Selon la théorie nazie, les enfants asociaux sont dépourvus de Gemüt ou, selon les cas, ils n’en ont pas assez.

Il y a alors deux options : soit une maison de redressement ou un service de pédagogie curative leur inculque le Gemüt, soient ces enfants sont bons pour le pavillon 15 du Spiegelgrund.

Hans Asperger continue à s’occuper des enfants jugés autistes. Mais l’étude des archives démontre que son diagnostic est parasité par plusieurs biais cognitifs. Par exemple, il est beaucoup plus sévère avec les filles qu’avec les garçons. Il commence à esquisser l’idée que les troubles autistiques sont des variations extrêmes de l’intelligence masculine.

Mais ce n’est pas tout. Asperger montre plus de mansuétude envers les jeunes garçons issus de familles riches qu’avec ceux issus des familles pauvres. Asperger vient d’un milieu modeste. Il a été élevé par son père pour avoir une ascension sociale. Il est donc sans doute un peu fasciné par les élites et méprisant envers ceux qui ne parviennent pas à s’élever. Finalement, on constate qu’il se montre très intéressé par des enfants qui lui ressemblent : des enfants originaux et intelligents, dont les troubles sociaux peuvent être gommés par des thérapies appropriées. Ce qui l’intéresse, ce sont les enfants qu’on nommera plus tard les autistes Asperger… des petits garçons qui lui ressemblent quand il était petit.

Les expériences d'Erwin Jekelius

Ce que le DSM 5 – la Bible de la Psychiatrie - qualifie aujourd’hui de syndrome d’Asperger se traduit par des déficits de communication et d’interactions sociales. Les Asperger ont souvent des centres d’intérêts très particuliers mais n’ont aucune déficience intellectuelle.

La misogynie d’Asperger et son mépris de classe expliquent son aversion pour la jeune Christine Berka, adolescente asociale de 14 ans venant d’une famille modeste. L’adolescente se comporte mal dans son école : elle n’arrive pas à se faire d’amis et vole les affaires de ses camarades. La directrice exige que Christine voie un psychiatre. C’est ainsi qu’elle arrive dans le service de Hans Asperger.

Bien qu’il la trouve dangereuse, Asperger ne la condamne pas à mort. Il l’envoie le plus longtemps possible en maison de redressement. Il croit aux vertus de la vie en groupe pour améliorer les caractères asociaux. C’est pourquoi, pendant la guerre, il admire tant les jeunesses hitlériennes, ce mouvement de formation des enfants et des adolescents du parti d’Adolf Hitler.

Christine Berka ne sera pas euthanasiée par le Dr Erwin Jekelius, qui hésite entre deux barbituriques pour tuer les enfants… Jekelius, comme son confrère Mengele , le médecin de Auschwitz, fait des expériences sur ses petits cobayes. Parfois, il teste diverses quantités de vitamine D pour lutter contre le rachitisme. D’autres fois, il leur inocule des maladies comme la tuberculose pour tester l’efficacité des vaccins.

Tous les décès sont consignés dans un registre appelé « Le livre des morts ». Dans les lignes du registre, de nombreux enfants meurent de pneumonie, régulièrement. Ils sont en réalité victimes de violences innommables et meurent d’un manque de soins.

Fin 1941, Asperger fonde avec le Dr Erwin Jekelius la société de pédagogie curative de Vienne. C’est donc qu’ils partagent largement les mêmes idées médicales. L’année suivante, le Dr Ernst Illing remplace le Dr Jekelius à la direction du Spiegelgrund. Ce pédiatre est très engagé dans l’Aktion T4 et c’est désormais avec lui que Hans Asperger collabore.

La fin de la guerre

Jusqu’à la fin de la guerre, il occupe différents postes qui ont tous le même objectif : trier les enfants et choisir ceux qui finiront euthanasiés. On considère aujourd’hui que Hans Asperger aurait envoyé près d’une trentaine d’enfants à la mort.

En 1945, la guerre s’achève. Les asiles psychiatriques d’Autriche sont libérés par l’armée russes. Certains rescapés du Speigelgrund se souviennent que les soldats leur ont offert des pommes et des cigarettes ! Un luxe après tant de mauvais traitements.

Le programme Aktion T4 a fait plus de 70 000 morts, comme prévu. Il a même dépassé de quelques centaines ses objectifs initiaux. À ce chiffre, il faut ajouter les 789 enfants euthanasiés au Spiegelgrund.

La fin de la guerre annonce la chasse aux nazis. Le Dr Erwin Jekelius est condamné à la prison par les Russes. Il meurt d’un cancer en détention en 1952.

Hans Asperger, quant à lui, n’est pas inquiété. Il n’a jamais été encarté au NSDAP. Il n’est pas nazi et ne l’a jamais été officiellement. C’est ce qui sauve sa réputation. Peu importe que ses travaux et ses actes prouvent qu’il a été favorable à l’euthanasie des enfants jugés incurables.

Par prudence, il prend ses distances avec le concept de Gemüt. Il ne participe qu’à peu de colloques de recherches et n’approfondit pas vraiment ses travaux sur l’autisme. De toute manière, au sortir de la guerre, l’Autriche manque de psychiatres alors Asperger devient rapidement professeur et dirige successivement plusieurs services de pédopsychiatrie jusque dans les années 1970.

Un homme resté insoupçonné jusqu'à sa mort

Ses collaborateurs ont des avis très divergents à son sujet. Pour les uns, il est un psychiatre formidable, à l’écoute des enfants, respectueux de leur singularité. Pour d’autres, il est un homme violent qui malmène les patients et surtout les patientes, comme en témoigne Anna Theresia Kimmel, une de ses patientes dans les années 1950. Asperger aurait établi le diagnostic de l’adolescente après lui avoir donné par surprise un coup de poing dans le ventre : Anna n’a pas crié. Elle a seulement dévisagé le psychiatre avec un regard noir. Asperger en a déduit qu’elle était agressive.

Ces deux versions de Hans Asperger, le bon thérapeute et le monstre froid, ne sont pas irréconciliables. Il était apparemment très différent en fonction du profil de ses patients.

Plus tard, quand Asperger évoque la guerre – ce qui est rare – il finit par se présenter à demi-mots comme un « Schindler des enfants », un médecin pris dans l’engrenage d’un système nazi meurtrier qui, à son échelle, a sauvé autant d’enfants que possible.

Les récents travaux de l’historienne américaine Édith Sheffer montrent que c’est faux. Hans Asperger a collaboré avec les nazis. Il a largement adhéré à leurs idées. Et si son catholicisme chevronné l’a empêché de cautionner tout de suite l’Aktion T4, il a fini par trouver un intérêt pratique à ce programme.

Mais ça, il a réussi à le cacher longtemps. Personne ne le soupçonnait quand il est mort en 1980. C’est d’ailleurs pour rendre hommage à ses recherches que les pédopsychiatres ont commencé à parler du syndrome d’Asperger en 1981. Ce syndrome définit un pan des troubles du spectre autistique, celui des enfants intelligents ou supérieurement intelligents qui ont des problèmes de compétences sociales, des centres d’intérêts hors-du-commun et des comportements stéréotypés.

La mise en lumière récente des archives nazies et du comportement ambigu de Hans Asperger dérange aujourd’hui la communauté scientifique qui songe à officiellement débaptiser le syndrome qui porte son nom. De nos jours, on lui préfère le nom de « Trouble du spectre de l’autisme », ou TSA. Si les hommes n’ont pas jugé Hans Asperger, l’histoire, quant à elle, le fera tôt ou tard.

 

 

Bibliographie : Edith Sheffer, Les enfants d’Asperger, le dossier noir des origines de l’autisme, Flammarion, 2018.

 

 

 

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