Interstellar Lab : la start-up qui cultive les plantes dans l’espace comme sur Terre
Enfant, Barbara Belvisi rêvait de vivre sur une autre planète avec des grandes serres remplies de vie. Elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat pour que son rêve devienne réalité. Interstellar Lab développe des serres du futur dans lesquelles on peut cultiver comme sur la Terre… Mais dans l’espace.
Ces bulles gonflables sont équipées de machines et d’intelligence artificielle capables de recréer un climat idéal pour faire pousser le vivant. Ces conditions optimales vont même accélérer la croissance des végétaux. Protégés de conditions climatiques extérieures, les plantes, les fleurs, les champignons, les fruits et légumes sont capables de pousser à l’intérieur des serres autonomes. Toutes les conditions atmosphériques sont contrôlées, le CO2 est capturé et l’eau se recycle naturellement.
"On développe des serres intelligentes capables de recréer les conditions idéales pour permettre à la vie de se déployer. On est ainsi capable de faire pousser des plantes qui disparaissent". Dans un premier temps, ces structures de 55 m2 seront déployées sur la Terre puis dans l’espace (sur la Lune et sur Mars).
La start-up collabore avec le CNES (Centre Nationale d’Etudes Spatiales) et la Nasa pour nourrir les astronautes et développer l’agriculture spatiale.
B:bot : la meilleure manière de recycler vos bouteilles
Benoît Paget a monté sa première boîte à 8 ans, en allant acheter les viennoiseries pour les voisins de l’immeuble. En 2017, ce multi-entrepreneur a décidé d’apporter une solution, concrète et déployable à grande échelle, à la pollution plastique. Dans une poubelle jaune, seulement 1 bouteille sur 10 est recyclée en bouteille. Avec B:bot, on a pour ambition que chaque bouteille redevienne une bouteille recyclée.
Pour cela, des machines sont installées dans les supermarchés afin que les clients puissent rapporter et déposer leurs bouteilles vides. Cette machine, dotée d’intelligence artificielle, va reconnaître le type de plastique, sa marque, sa taille, son poids etc...
Toutes les bouteilles en plastique PET (le plastique le plus courant) sont ensuite broyées en paillettes. C’est la matière première utilisée pour fabriquer des bouteilles. Les paillettes sont directement envoyées dans un centre de recyclage le plus proche, sans passer par la case "tri" et transformées en nouvelles bouteilles en plastique. La paillette de plastique ayant une valeur de revente plus élevée, elle permet au distributeur d'être rapidement rentable. Le client, lui, récupère quelques centimes par bouteilles déposées, sous forme de bon d’achat.
Nénufarm : l’aquarium potager
C’est en 2020 que Lucas, Vincent et Victor imaginent leur premier modèle d’aquarium potager. Ces trois amis Toulousains, passionnés de nature, se sont rencontrés sur les bancs de l’école. Aquariophiles pour deux, horticulteur pour l’autre, ils se sont lancés dans ce projet d’aquarium potager. Le Nénufarm est un véritable écosystème naturel qui associe un monde aquatique (l’aquarium) et un monde végétal (un potager).
Il fonctionne comme un lac ou une rivière. Les déchets des poissons sont transformés en nutriments pour faire pousser les plantes. Et, ces dernières filtrent naturellement l’eau des poissons. C’est un véritable cycle vertueux qui supprime l’entretien et évite le gaspillage d’eau. Selon les fondateurs, ce type d'aquarium permettrait d’économiser la consommation en eau d’une ville de 30 000 habitants à l'année. "Il faut savoir que l’eau n’est jamais polluée donc pas besoin de la changer" ajoute l’un des cofondateurs.
À l’image des lacs et des rivières, l’Aquarium Potager reproduit le cycle de l’eau permettant ainsi de créer un subtil équilibre entre vie végétale et animale. L’aquarium permet la pousse de plusieurs aromates dans le potager comme le basilic, la ciboulette ou la menthe. 100% français, cet aquarium est livré en kit depuis l’Occitanie. Il suffit de l’installer et le brancher. La start-up espère commercialiser son "Nénufarm" en jardinerie cette année.
Biodiversit’up : la start-up qui aide les entreprises à cohabiter avec la nature
Ancienne bénévole dans un centre de soins pour animaux sauvages, Johanna Chopin a quitté le monde associatif qu’elle juge trop militant. Elle s’est lancée dans l’entrepreneuriat pour agir de façon plus professionnelle. "Il n’y a pas que des humains dans les lieux où sont implantées les entreprises, il y a aussi des animaux. Et on doit tous cohabiter".
Le rôle de Biodiversit’up est d’inciter les entreprises à prendre soin de la vie sauvage qui les entoure. Pour cela, la start-up procède d’abord à une analyse des lieux. Elle regarde quelles sont les espèces qui y vivent et propose ensuite plusieurs aménagements. Par exemple, s'il y a des hérissons, elle propose la création de "passages à faune", des petites ouvertures de quelques centimètres au niveau des grillages. "L’humain adore mettre des clôtures mais les hérissons ne passent plus et se retrouvent bloqués et meurent déshydratés” révèle la fondatrice de Biodiversit’up..
Le but n’est pas de culpabiliser mais de sensibiliser les collaborateurs des entreprises. Les projets de Biodiversit’up s'inscrivent dans les besoins RSE des entreprises. Ces aménagements peuvent aussi prendre la forme d’exercice de team building dans l’entreprise. Johanna intervient également dans des collectivités. Elle vient d’ailleurs de lancer un plan faune sauvage dans toute la ville de Dieppe.