Tour de France 1:18
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Baptiste Morin, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP , modifié à
La 110e édition du Tour de France a débuté samedi de Bilbao dans le Pays basque espagnol. Cette année, pas moins de 40 villes vont accueillir le départ ou l'arrivé des 21 étapes du programme. Pour obtenir cette autorisation, les communes ont dû mettre la main au portefeuille, mais le retour sur investissement n'est pas à négliger.

Le Tour de France a débuté ce samedi. La compétition sollicite, cette année, pas moins de 40 villes étapes qui accueilleront le départ et/ou l’arrivée des 21 étapes au programme. Pour avoir ce droit, ces communes ont dû mettre la main au portefeuille. Mais l’investissement est très rentable.

Cette année, pour accueillir le départ d’une étape, une ville devait verser 90.000 euros à ASO, l’organisateur du Tour. Pour une arrivée, le prix du ticket grimpait même à 130.000 euros. Ces sommes sont consacrées à la prise en charge de toutes les équipes cyclistes et à l’organisation. Elles pourraient pousser les collectivités à renoncer, mais bien au contraire, elles sont nombreuses à tenter leur chance. Cette année, elles ont été près de 300 à envoyer leur candidature.

1 euro investi, 3 euros encaissés

Car le jeu en vaut la chandelle. Prenez l’exemple de la ville d’Albi, dans le Tarn. En 2019, elle a versé environ 500 000 euros pour accueillir l’arrivée d’une étape, la journée de repos qui suivait et le départ de l’étape d’après. Mais la municipalité a fait ses comptes. Les spectateurs venus à Albi pour l’occasion ont consommé au cours de ces 3 jours pour 1,5 million d’euros. Conclusion : pour 1 euro investi, ce sont 3 euros qui ont été encaissés.