![Cette année, pour accueillir le départ d’une étape, une ville devait verser 90.000 euros à ASO, l’organisateur du Tour. Tour de France](https://resize-europe1.lanmedia.fr/r/622,311,forcex,center-middle/img/var/europe1/storage/images/europe1/economie/tour-de-france-pourquoi-les-collectivites-depensent-autant-dargent-pour-accueillir-une-etape-4192087/60340300-1-fre-FR/Tour-de-France-pourquoi-les-collectivites-depensent-autant-d-argent-pour-accueillir-une-etape.jpg)
Le Tour de France a débuté ce samedi. La compétition sollicite, cette année, pas moins de 40 villes étapes qui accueilleront le départ et/ou l’arrivée des 21 étapes au programme. Pour avoir ce droit, ces communes ont dû mettre la main au portefeuille. Mais l’investissement est très rentable.
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Cette année, pour accueillir le départ d’une étape, une ville devait verser 90.000 euros à ASO, l’organisateur du Tour. Pour une arrivée, le prix du ticket grimpait même à 130.000 euros. Ces sommes sont consacrées à la prise en charge de toutes les équipes cyclistes et à l’organisation. Elles pourraient pousser les collectivités à renoncer, mais bien au contraire, elles sont nombreuses à tenter leur chance. Cette année, elles ont été près de 300 à envoyer leur candidature.
1 euro investi, 3 euros encaissés
Car le jeu en vaut la chandelle. Prenez l’exemple de la ville d’Albi, dans le Tarn. En 2019, elle a versé environ 500 000 euros pour accueillir l’arrivée d’une étape, la journée de repos qui suivait et le départ de l’étape d’après. Mais la municipalité a fait ses comptes. Les spectateurs venus à Albi pour l’occasion ont consommé au cours de ces 3 jours pour 1,5 million d’euros. Conclusion : pour 1 euro investi, ce sont 3 euros qui ont été encaissés.