Ryanair n'exclut pas "de nouvelles annulations" de vols non liées aux vacances des pilotes

Ryanair est en pleine zone de turbulences liées à ses annulations de vols.
Ryanair est en pleine zone de turbulences liées à ses annulations de vols. © JOSEP LAGO / AFP
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avec AFP , modifié à
Le patron de la compagnie aérienne Ryanair a indiqué que les possibles nouvelles annulations ne seraient pas liées aux vacances des pilotes.

La situation est toujours difficile chez Ryanair. Le directeur général de la compagnie aérienne, Michael O'Leary, n'a pas écarté jeudi "de nouvelles annulations" de vols, tout en insistant sur le fait qu'elles ne seraient pas liées au planning de vacances incriminé pour la suppression de 2.100 vols.

Météo, grève des contrôleurs aériens… Michael O'Leary s'exprimait devant l'assemblée générale des actionnaires de l'entreprise à Dublin. "Il a dit qu'il ne pouvait garantir qu'il n'y aurait pas de nouvelles annulations", tout en ajoutant "qu'il n'y aurait pas de nouvelles annulations liées au problème de planning", a expliqué un porte-parole du groupe. "Il a dit qu'il ne pouvait pas garantir qu'il n'y aurait pas de problème lié au temps ou aux grèves des contrôleurs aériens", a ajouté cette source.

Problème sur les plannings. Lorsque Ryanair a annoncé de façon intempestive, vendredi, l'annulation de 40 à 50 vols par jour entre la mi-septembre et la fin octobre, la compagnie irlandaise à bas coût avait évoqué des problèmes météorologiques et les mouvements sociaux des contrôleurs aériens. Mais l'entreprise avait aussi reconnu surtout un souci avec son planning de vacances des pilotes, dont nombre d'entre eux ont besoin de souffler après un été intensif. Lundi, Michael O'Leary avait concédé que le groupe s'était "planté sur les tableaux de service".

Primes supplémentaires pour les pilotes ? Ses plannings étant encore sous tension, la direction de Ryanair cherche à faire accepter par certains pilotes qu'ils retardent une partie de leurs vacances, voire qu'ils renoncent à des jours de congés en échange d'une prime. L'entreprise a proposé un "bonus" de 12.000 euros à ses commandants de bord et 6.000 euros à ses copilotes s'ils sont sous contrat au moins jusqu'à fin octobre 2018. Les médias britanniques évoquaient même jeudi la possibilité de primes supplémentaires, en plus de ce "bonus", mais les négociations semblent jusqu'à présent difficiles.