Face à leurs conditions de travail, les hôtesses et stewards de la compagnie Ryanair manifestent. 1:16
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Elise Denjean, édité par Yanis Darras , modifié à
Face aux mauvaises conditions de travail et aux intimidations de la direction, les syndicats des hôtesses et steewarts de Ryanair ont lancé un mouvement de grève pour ce week-end, à travers l'Europe. La France, la Belgique ou encore l'Espagne sont concernées par ce mouvement. "Il pourrait y avoir d'autres mouvements en juillet", annonce la présidente du syndicat national du Personnel Navigant Commercial. 

Chez Ryanair, l'heure est à la revendication pour les hôtesses et les stewards. Salaires, conditions de travail, intimidations de la direction envers certains employés... Face aux dérives, les syndicats du personnel navigant de la compagnie aérienne irlandaise ont lancé un appel à la grève pour ce week-end, à travers toute l'Europe. L'Italie, l'Espagne ou encore la France sont concernées par ce mouvement. Un tiers des vols de la compagne sont déjà supprimés à l'aéroport de Bruxelles. Les aéroports français, notamment ceux de Marseille, de Toulouse, de Bordeaux et de Beauvais connaîtront eux aussi, des perturbations.

"Cela fait plusieurs semaines que nous avons entamé des négociations avec Ryanair dans le but de les amener à respecter le Code du travail et le Code de l'aviation civile sur différents points, notamment le paiement des heures supplémentaires ou encore le respect des temps de repos et des jours de congé", explique Christelle Auster, présidente du syndicat national du Personnel Navigant Commercial.

D'autres mouvements possibles cet été

Des revendications qui concernent l'ensemble des salariés dans l'Union européenne. "C'est pour ça qu'on a affaire à un mouvement coordonné ce week-end en Belgique, en Espagne, en Italie, au Portugal et en France", ajoute la syndicaliste. 

Mais ce mouvement de grève déplaît à la direction, qui n'hésiterait pas à menacer ses employés, alerte Christelle Auster. "Ryanair envoie des courriers à chaque salarié gréviste en leur disant 'ce n'est pas la peine de faire grève, vous n'obtiendrez rien'". Alors qu'un été difficile s'annonce dans les aéroports, les syndicats de la compagnie low-cost préviennent : face à ces menaces, "courant juillet, et notamment lors des ponts, il pourrait y avoir d'autres mouvements".