Volcan d'Auvergne 1:33
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Carole Ferry, édité par Romain David , modifié à
Malgré l'absence de touristes étrangers cette année, en raison de la pandémie de coronavirus, certaines régions, comme l'Auvergne, enregistrent une hausse record de la fréquentation touristique. En revanche, dans les grandes villes, la chute de la clientèle est catastrophique pour les hôteliers.

Nous voilà mi-août, avec ceux qui rentrent de vacances et ceux qui en profitent encore un peu. La saison a été complètement chamboulée par l’épidémie de Covid-19. Très peu d'étrangers se sont rendus en France et une majorité de Français ont choisi de rester dans l’Hexagone. S’il faudra attendre la fin de l’été pour avoir des chiffres précis sur la fréquentation touristique, certaines tendances se dessinent déjà quant à cet été très particulier.

Les littoraux ont la cote

Les Français sont nombreux à être partis en bord de mer cet été, c'est un carton plein du Cap-Ferret à Arcachon, mais aussi à Biarritz ou Saint-Jean-de-Luz. Une belle saison également pour la Bretagne.

Les Français à la conquête des espaces verts

Mais ce qui est particulièrement marquant cette année c'est que les Français sont nombreux à avoir redécouvert leurs régions aux vastes espaces : c'est une très bonne année par exemple pour le Doubs, le Jura, l'Aveyron ou la Lozère. La Loire a vélo enregistre une hausse de fréquentation de 30% cet été.

L'Auvergne a également attiré beaucoup plus de monde que d'habitude : 12% de plus que l'an dernier début août, avec une fréquentation en hausse de 53% au téléphérique du Sancy au Mont-Dore, selon le directeur général de l'office du tourisme Luc Stelly. "C’est une année exceptionnelle, avec une fréquentation inédite à partir du 14 juillet. Certains prestataires ont battu des records. Il y a beaucoup de monde sur les chemins de randonnée", explique-t-il. "On a été obligé de rééditer certaines brochures d’accueil qui présentent le territoire tellement ont a eu de demandes. C’est très important pour l’économie touristique de l’Auvergne", se réjouit-il.

Les grandes villes en berne

En revanche, il s’agit d’une année catastrophique pour l'hôtellerie dans les grandes villes. Paris affiche une chute de la fréquentation de 76%, 68% pour Strasbourg. Bordeaux souffre également de l'absence des navires de croisières.