La ministre de la Transition écologique Barbara Pompili a annoncé mercredi que tous les sites du cimentier Lafarge situés en bord de Seine en Ile-de-France seront contrôlés, alors qu'une enquête a été ouverte pour suspicion de pollution du fleuve. "Ces actes sont intolérables. J'attends des explications du groupe Lafarge et j'ai d'ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l'ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Île-de-France", a indiqué la ministre dans un tweet.
Ces actes sont intolérables. J’attends des explications du Groupe #Lafarge et j’ai d’ores et déjà décidé de lancer une opération de contrôle de l’ensemble de ses installations qui bordent la Seine en Ile-de-France. https://t.co/IAmtgzny7B
— Barbara Pompili (@barbarapompili) September 2, 2020
Un peu moins de dix sites concernés
Un peu moins d'une dizaine de sites est concernée, a précisé le ministère. Europe 1 a révélé mardi qu'une usine Lafarge située dans le quartier de Bercy, dans l'est de la capitale, rejette dans le fleuve un mélange de "particules de ciment, de liquides de traitement et des microfibres de plastique".
Une enquête est ouverte
Contacté, le parquet de Paris a annoncé qu'une enquête était ouverte depuis que l'Office français de la biodiversité (OFB) a constaté le 27 août une "suspicion de pollution de la Seine par une entreprise de travaux publics". Dans un communiqué, Lafarge s'est dit "victime" et affirme que l'écoulement en question est le fait "d'un accident exceptionnel provoqué par un acte malveillant", et n'est en rien un acte volontaire de l'entreprise.
D'après les informations d'Europe 1, un deuxième site situé à Paris est concerné et "du béton pourrait avoir été déversé depuis plusieurs années au pied du pont Mirabeau", affirme mercredi la radio, qui cite une association de riverains.