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Romain David , modifié à
Invité de la matinale d'Europe 1, Sébastien Bazin, le président-directeur général du groupe hôtelier Accor, estime que la grande stabilité économique de la France, en dépit des crises, est un argument de poids pour attirer les investisseurs étrangers.

Il fait partie des patrons qui seront présents ce lundi au sommet "Choose France" à Versailles. Un sommet organisé à l’initiative d’Emmanuel Macron pour mettre en avant l’attractivité de la France. Invité de la matinale d'Europe 1, Sébastien Bazin, le président-directeur général du groupe hôtelier Accor, assure que l'attractivité de la France est propre à ses qualités structurelles, et non à un contexte défavorable en Grande-Bretagne, avec le Brexit, ou encore au ralentissement économique en Allemagne. "Il y a beaucoup de vicissitudes, avec la menace terroriste, le climat social ou les grèves, mais en dépit de tout ça, la France est un pays de dingue", lâche-t-il au micro de Sonia Mabrouk. "On a beaucoup plus d’atouts que de faiblesses." 

"On a une France qui a une stabilité économique absolument folle depuis trente ans. Quand ça va mal, on ne va pas si mal que ça, et quand ça va très bien, on ne va pas très bien non plus", relève ce dirigeant d’entreprise. Cet "énorme paradoxe" est un point fort selon lui, car "les investisseurs étrangers cherchent des pays dans lesquels on ne se pose pas trop de questions sur cinq ou dix ans d’horizon."

"Il y a une certaine agilité en France"

"Les gens ont envie d’investir en France, d’y passer du temps, d’y rencontrer d’autres personnes. Les atouts sont gigantesques", poursuit Sébastien Bazin. "C’est dû à notre culture, notre éducation, l’intelligence des gens et notre capacité à nous adapter. Il y a une certaine agilité en France", analyse le patron d'Accor. À ses yeux, les Français qui ont pu être décrits comme rétifs au changement, notamment par le président de la République, sont au contraire capables d'adaptation, à une grande rapidité, et vont toujours de l'avant. "On est impacté pendant les périodes de grèves, lorsque l’on a un climat social difficile, mais je suis prêt à parier qu’en avril-mai on aura oublié ce qui se sera passé au mois de décembre."