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Élise Denjean, édité par Antoine Terrel , modifié à
De nombreux Parisiens se pressaient samedi dans les boutiques afin d'acheter des cadeaux pour Noël, après deux semaines perturbées par la grève. 
REPORTAGE

C'est la dernière ligne droite avant Noël. Deux jours avant le début des fêtes, et après deux semaines perturbées par le mouvement de grève contre la réforme des retraites, les retardataires se pressent dans les magasins pour acheter leurs cadeaux. Une entreprise que chacun gère à sa manière. 

À l'entrée du centre commercial, Lou fume sa cigarette, lors d'une pause bien méritée dans ce marathon harassant des cadeaux de Noël. "Je suis en train de commencer mes achats, parce qu'entre les problèmes de transports et de grèves, je n'ai pas eu le temps avant", explique-t-elle au micro d'Europe 1. 

Parmi les acheteurs de dernière minute, certains sont des habitués, comme Jean, qui fait toujours ses courses au dernier moment. "C'est le démarrage de la course. On assume le rush et la queue à la caisse", raconte-t-il, fataliste. D'autres sont plus passifs, comme Michel, 53 ans, dont l'épouse gère tout. "Je suis, je conduis, je paye, je porte", résume-t-il. 

"Vivement le jour de Noël pour ouvrir mes cadeaux"

Pour faire des économies, des acheteurs ne visent que les boutiques proposant des promotions, à l'instar de Matthieu. "Deux produits achetés, le troisième offert! Ça m'a permis de faire trois cadeau et d'en mettre un pour moi", se réjouit ce jeune commercial. Moins enthousiaste, Vincent, chef d'entreprise de 48 ans, n'attend lui qu'une chose : la fin des courses et le début des festivités. "Vivement le jour de Noël pour ouvrir mes cadeaux", confie-t-il.  

En attendant, certains ont déjà pris de bonnes résolutions pour l'année prochaine : mieux s'organiser et commencer le marathon des courses un peu plus tôt.