Le Bitcoin et autres cryptomonnaies n'échappent pas à l'impôt : depuis 2018, ils doivent donc figurer dans les déclarations de revenus faites à l'Etat. Europe 1 fait le point sur ce qu'il faut savoir pour éviter les erreurs.
Si vous êtes détenteur de Bitcoin ou autres cryptomonnaies, n'oubliez pas de les déclarer aux impôts. Il ne vous reste plus beaucoup de temps avant de renvoyer votre déclaration de revenus 202. Et ces nouvelles monnaies doivent y figurer, comme c'est la règle depuis 2018 pour ce marché qui représente plus de 1.600 milliards d'euros dans le monde. Quelques erreurs sont à éviter : le recours à un formulaire spécifique est nécessaire et le calcul du montant à déclarer doit suivre une règle précise. Europe 1 fait le point.
Une taxation de 30 % sur la plus-value
Première chose à savoir, il ne faut pas déclarer le montant de cryptomonnaies possédé, même si la quantité est importante. Ce sont uniquement les gains réalisés qui doivent figurer sur la déclaration. "Le fait générateur de l'impôt va être de convertir une cryptomonnaie contre une devise monétaire, euro ou dollar, ou d'acheter un bien ou service réel, c'est-à-dire payer avec des cryptomonnaies", détaille Pierre Morizot, fondateur du logiciel fiscal de cryptomonnaie Waltio.
Une fois ce calcul effectué, le montant obtenu doit ensuite être reporté sur la déclaration d’ensemble, sous la mention "plus ou moins-values sur actifs numériques". Ce document doit s'accompagner d'un formulaire spécial, le 2086, à remplir en même temps que la déclaration de revenus. La plus-value est ensuite soumise une taxation globale de 30 % par l'Etat.