Electricité 1:20
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Margaux Fodéré, édité par Alexandre Dalifard / Crédit photo : STÉPHANE OUZOUNOFF / PHOTONONSTOP / PHOTONONSTOP VIA AFP , modifié à
Ce mardi, près de 23 millions de clients français sont concernés pas l'augmentation de 10% des prix de l'électricité. Une hausse annoncée à la mi-juillet par le ministère de la Transition énergétique et qui représente un surcoût moyen de 160 euros par an et par ménage. Malheureusement, cette tendance pourrait continuer.

Ce mardi 1er août, comme annoncé, les prix de l’électricité augmentent de 10%. Près de 23 millions de clients sont concernés par cette hausse qui représente un surcoût moyen de 160 euros par an et par ménage. En février dernier, les prix du tarif réglementé avaient déjà augmenté de 15%. Et ça pourrait continuer…

Les prix dépendront de la production nucléaire

La tendance pourrait se poursuivre car le gouvernement s’est fixé pour objectif de supprimer progressivement le bouclier tarifaire d’ici à fin 2024. "Les hausses, il peut y en avoir encore un peu en février prochain, selon la manière dont l'État baisse le bouclier tarifaire ou joue sur le bouclier tarifaire. Les prix qui seront fixés pour les tarifs réglementés vont dépendre pour partie des prix de gros du marché européen", explique Vincent Maillard, président d’Octopus Energy France, fournisseur d’électricité renouvelable.

Des prix que Bercy surveille de près et qui dépendront notamment de la production nucléaire, explique Maxime de La Raudière, directeur général délégué chez le comparateur Selectra. "Le gouvernement devra mettre en place de nouvelles hausses si les prix ne baissent pas assez sur les marchés de gros. Le nœud du problème, ça va être l'état du parc nucléaire français et la quantité d'électricité nucléaire produite en France durant les prochains mois", détaille la spécialiste au micro d'Europe 1. L’Etat prend toujours à sa charge 37% de la facture d’électricité des ménages français contre 43% avant la hausse qui rentre en vigueur ce mardi.