Les charentaises sont même devenues un objet de mode, comme ici lors d'un défilé à Paris 1:36
  • Copié
Stéphane Place, édité par Maxime Dewilder
Vendredi, le tribunal de commerce se prononcera sur la reprise ou la cessation d'activité de la dernière fabrique des célèbres pantoufles implantée précisément en Charente. L'occasion pour Bruno Masure, ancien journaliste qui présentait le journal télévisé en chaussons, de raconter son histoire des charentaises.
REPORTAGE

Devant les juges du tribunal de commerce d’Angoulême (Charente), Pascal Becker est revenu défendre son projet de reprise de la Manufacture charentaise, dernière fabrique en France des célèbres chaussons, les charentaises. Au-delà de la tradition locale et même nationale, 38 emplois - sur la centaine que compte aujourd’hui l'entreprise - sont en jeu. L'entreprise a par ailleurs obtenu, il y a moins d’un an, une indication géographique, c'est à dire un label qui garantit son savoir-faire.

"Le personnel a un vrai savoir-faire"

Bruno Masure, ancien journaliste et présentateur du journal télévision de TF1 puis de France 2, a une histoire bien particulière avec les charentaises. Il avait pris pour habitude de présenter le JT chaussé de chaussons ! "Le problème, c'est que j'ai un corps de rêve mais mes pieds, c'est une catastrophe ! J'ai souvent mal aux pieds donc par confort, j'ai pris l'habitude de mettre des charentaises car un présentateur télé travail de 9 heures à 21 heures, donc autant travailler dans le confort !"

Pascal Brecker mise sur la compétence du personnel pour relancer cette fabrique de chaussons aujourd'hui menacée de cessation d'activité : "Le personnel a un vrai savoir-faire qui mérite de conserver, de pérenniser la tradition et l’héritage qui dépassent le microcosme de l’entreprise. C’est pour cela que je veux développer ces valeurs, pour ancrer encore plus l’entreprise dans son territoire et dans son histoire". "Les vraies charentaises sont un produit formidable", appuie Bruno Masure.