Avenir d'Alstom Belfort : les PDG d'Alstom et Bouygues ont été reçus à l'Elysée

Le secrétaire d'État à l'Industrie a indiqué mercredi que le gouvernement apporterait "dans les tout prochains jours" une "réponse concrète" pour pérenniser le site.
Le secrétaire d'État à l'Industrie a indiqué mercredi que le gouvernement apporterait "dans les tout prochains jours" une "réponse concrète" pour pérenniser le site. © SEBASTIEN BOZON / AFP
  • Copié
avec AFP , modifié à
Le PDG d'Alstom et celui de Bouygues, dont le groupe a prêté 20 % du capital d’Alstom à l’Etat en février, ont tous deux été reçus à l'Élysée jeudi.

Le PDG d'Alstom Henri Poupart-Lafarge et son homologue du groupe Bouygues, Martin Bouygues, ont été reçus mardi à l'Elysée pour faire le point sur l'avenir du site d'Alstom à Belfort, ont indiqué à l'AFP des sources concordantes, confirmant une information du Monde. Les deux dirigeants se sont entretenus avec le secrétaire général de l'Elysée, Jean-Pierre Jouyet et le secrétaire général adjoint, Boris Vallaud, ont confirmé ces sources. Le contenu des discussions n'a pas été divulgué, une source se contentant d'indiquer que cette réunion "s'est bien passée".

Une semaine décisive. Le constructeur ferroviaire a décidé le 7 septembre d'arrêter d'ici à 2018 la production de locomotives sur son site historique de Belfort, et de transférer cette activité vers son usine de Reichshoffen, dans le Bas-Rhin. Ce projet, qui concerne quelque 400 salariés, a déclenché une polémique nationale et provoqué un bras de fer avec le gouvernement, qui est depuis à la manœuvre pour sauver le site promis à une quasi-fermeture. Le secrétaire d'État à l'Industrie, Christophe Sirugue, a indiqué mercredi que le gouvernement apporterait "dans les tout prochains jours" une "réponse concrète" pour pérenniser le site. L'État dispose depuis février de 20% des droits de vote au sein d'Alstom, grâce à des actions prêtées par Bouygues jusqu'à fin 2017 et qu'il pourra progressivement racheter.