Dopé depuis le début de la pandémie de coronavirus par l'explosion du commerce en ligne, Amazon a annoncé jeudi son intention de recruter 75.000 personnes supplémentaires aux Etats-Unis et au Canada, et d'offrir un bonus aux vaccinés.
Amazon affirme proposer un salaire horaire moyen à l'embauche de plus de 17 dollars et une prime exceptionnelle pouvant grimper jusqu'à 1.000 dollars. Les nouveaux embauchés montrant une preuve de vaccination contre le Covid-19 recevront 100 dollars en plus.
Des embauches dans plusieurs grandes villes du Royaume-Uni
Le géant américain a également annoncé la création de 10.000 emplois au Royaume-Uni en 2021, grâce notamment à l'ouverture de nouveaux centres de distribution, afin de répondre au boom de la demande avec la pandémie. Le groupe va porter ses effectifs totaux dans le pays à 55.000 personnes d'ici la fin de l'année, selon un communiqué.
Au Royaume-Uni, les nouveaux emplois créés le seront dans les services administratifs, les centres de données d'Amazon Web Services, et la distribution. Les embauches se feront dans plusieurs grandes villes dont Londres, Manchester et Edimbourg, par exemple, dans le marketing numérique, les logiciels ou l'intelligence artificielle.
Amazon, qui a investi plus de 23 milliards de dollars dans le pays depuis 2010, va en outre ouvrir un centre de réception de colis, et quatre nouveaux centres de distribution. "Nous créons des milliers de bons emplois à travers le Royaume-Uni et dans un grand nombre de fonctions, avec de très bonnes rémunérations", déclare dans le communiqué John Boumphrey, responsable d'Amazon dans le pays.
Amazon employait 1,27 million de personnes au 31 mars dans le monde
Le groupe mène régulièrement des campagnes massives de recrutement depuis le début de la pandémie. Il employait au total dans le monde 1,27 million de personnes au 31 mars, soit 50% de plus qu'un an auparavant, dont plus de 800.000 aux Etats-Unis.
Amazon est régulièrement critiqué pour les conditions de travail difficiles de ses employés. Après l'échec d'une tentative de syndicalisation dans un entrepôt du groupe, son fondateur Jeff Bezos avait mis en avant en avril le besoin d'avoir une "meilleure vision en termes de création de valeur" pour les employés d'Amazon.