Un guide pour acheter des sushis "écolos"
Ce document liste les espèces de poissons et de crustacés utilisées pour fabriquer des sushis et dont la pêche est la moins nocive pour la planète, en fonction des saisons.
Il y avait, jusque là, le message "haro sur les sushis au thon rouge". Plus positif et moins culpabilisant, le Centre national de la Mer Nausicaa de Boulogne-sur-Mer a participé à l’élaboration d’un "guide des sushis responsables" diffusé à l’occasion des Journées de la Mer 2009.
Il ne s’agit pas de pointer du doigt certains produits mais d’orienter le consommateur vers les poissons et les crustacés à privilégier au moment de la commande. Les espèces les plus couramment utilisées pour les sushis, à commencer par le thon, mais aussi le saumon sauvage, la dorade, l’anguille ou les oeufs de cabillaud, sont évidemment à éviter car elles sont les premières victimes de la surpêche. Mieux vaut alors se tourner vers le maquereau, la seiche ou la crevette impériale de Charente-Maritime.
Autre donnée à prendre en compte : la saison. Le "guide des sushis responsables" rappelle ainsi que le hareng se consomme plutôt en hiver, à la différence de la seiche par exemple. Dernier conseil : privilégiez quand c’est possible les produits issus de l’agriculture biologique.
Reste que très peu de restaurants à sushis se sont déjà engagés dans cette démarche responsable vis-à-vis de l’environnement. D’où le rôle du consommateur : ne pas hésiter à poser des questions sur les poissons et crustacés proposés.