Les variations de change observées actuellement concernent plutôt le dollar que l'euro, a déclaré jeudi le président de la Banque centrale européenne Jean-Claude Trichet.
Interrogé sur l'inflation en zone euro, il a ajouté qu'il n'observait pas pour l'instant d'effet significatif de second tour, c'est-à-dire de dynamique susceptible d'aggraver les pressions inflationnistes. L'euro s'échangeait jeudi à plus de 1,46 dollar, son plus haut niveau depuis décembre 2009. Les autorités américaines disent qu'un dollar fort vis-à-vis des autres grandes devises convertibles est dans l'intérêt des Etats-Unis, a souligné Jean-Claude Trichet.