Renault muet sur le rôle d'un salarié de Geos

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avec AFP

Le constructeur automobile Renault a refusé mercredi de confirmer avoir eu recours aux services d'un salarié du groupe Geos, spécialisé dans l'intelligence économique et la sécurité des entreprises, dans l'enquête privée sur un cas d'espionnage présumé au sein de l'entreprise. Geos a indiqué mardi soir qu'un de ses salariés basé en Algérie "avait pris l’initiative, à titre personnel et sans en référer à sa hiérarchie, de servir d’intermédiaire entre ses contacts chez Renault et un tiers investigateur".

Renault soupçonne trois cadres dirigeants, qu'il a licenciés, d'avoir diffusé des informations sensibles sur son programme phare de véhicules électriques.