Renault : 11 millions d'euros d'addition ?

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avec AFP , modifié à

Les trois cadres licenciés à tort dans le faux scandale d'espionnage chez Renault réclament au constructeur des dommages pour préjudice moral de 2,4 à 3,5 millions d'euros, révèle une enquête de Marianneà paraître samedi.

Ajoutés aux indemnités, ils feraient, en cas de versement, grimper l'addition à plus de 11 millions d'euros pour Renault, confronté à un dilemme juridico-financier et au risque de voir ses syndicats s'insurger contre le fait que "l'entreprise supporte au prix fort les erreurs" de ses dirigeants.

Ces montants, souligne l'hebdomadaire, sont sans précédent en France. Seule exception, l'arbitrage controversé dont a bénéficié l'ex-homme d'affaires Bernard Tapie dans le règlement de l'affaire Tapie/Crédit Lyonnais.