Les tarifs gaziers en hausse de 0,5% aujourd'hui

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www.boursier.com , modifié à
La nouvelle formule tarifaire est désormais entrée totalement en vigueur...

La nouvelle formule tarifaire du gaz, moins dépendante des cours du pétrole, est officiellement en vigueur depuis la publication de l'arrêté au journal officiel dimanche. Outre une moindre grande corrélation aux cours de l'or noir, la formule augmente la part d'indexation de marché de 35,6% à 45,8%, ce qui cadrera mieux avec les co�"ts de GDF Suez. Selon le gouvernement elle contribue à faire baisser les prix. Baisse des prix, mais pas au 1er juillet... L'application de la nouvelle formule conduit à une baisse de -0,82 euro du co�"t du mégawattheure en juillet pour la part matière, alors que la part hors matière s'apprécie de 0,93 euro par mégawattheure. Au final, le solde est positif de 0,11 euro par mégawattheure, ce qui aboutira à une hausse moyenne de 0,5% aujourd'hui 1er juillet pour les ménages. Une première depuis le début de l'année. Sauvegarder le pouvoir d'achat des ménages Les mouvements mensuels, par application de la formule tarifaire et après avis de la CRE, se poursuivront, jusqu'à l'intervention d'un nouvel arrêté tarifaire au 1er juillet 2014, sauf mise en oeuvre de la clause de sauvegarde prévue par le décret, a fait savoir le Ministère de l'énergie, qui met en avant les avantages de sa réforme récente, qui a déjà permis une baisse des tarifs au cours des 6 derniers mois, en moyenne 3 euros par mois sur la facture d'un ménage se chauffant au gaz. Sur les cinq dernières années, les prix du gaz avaient bondi de 39%. Des révisions plus fréquentes et mieux préparées Le nouveau texte, un décret du 16 mai 2013, prévoit que la CRE réalise chaque année une analyse approfondie de l'ensemble des co�"ts de chaque fournisseur, transmise avant le 15 mai au gouvernement, qui actualise les modalités de calcul au moins une fois par an en tenant compte des résultats de cette analyse. Les fournisseurs concernés modifient les barèmes de leurs tarifs réglementés selon une fréquence définie par arrêté et au maximum une fois par mois, jusqu'à l'intervention d'un nouvel arrêté tarifaire. En cas de mouvement exceptionnel, le Premier ministre dispose d'une faculté de dérogation à la règle, mais sans porter atteinte au principe de couverture des co�"ts.