Un père qui doit sauver son fils de l'emprise de la drogue. Autant dire que sur le papier, on pouvait penser que "My beautiful boy" allait une nouvelle fois dérouler une partition tire-larmes et moraliste sur le sujet. Et pourtant, ce film est d'une puissance rare, grâce principalement à la force des personnages et des acteurs qui les campe, Timothée Chalamet et Steeve Carrell.
Timothé Chalamet, c'est Nic, adolescent américain promis à un avenir radieux. Il est beau, bon élève. Jusqu'au jour où il tombe dans la drogue, accroc à la métamphétamine. Face à lui, il y a David, son père, journaliste pour le magazine Rolling Stones, qui va mettre toute son énergie pour l'aider à s'en sortir. Jusqu'à arriver au bout de ses propres limites.
Sa femme n'en peut plus, ses enfants se sentent délaissés, et son ex-femme, la mère de Nic, lui en demande toujours plus. Il baisse les bras, abandonne son fils. Il n'en peut plus de ce menteur, mythomane, prêt à tout pour sa dose, qui disparaît et réapparaît au gré de son état.
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Et c'est là que le film prend un virage intéressant et nous questionne : jusqu'où aller pour sauver son enfant ? Jusqu'à quel sacrifice ? "Beautiful Boy" est inspiré du livre de David Scheff, journaliste au magazine Rolling Stone, dans lequel il racontait les problèmes de drogue de son fils. Pour trouver ce titre, lui-même s'était inspiré du titre d'une berceuse composée par John Lennon.