Marco est entraineur-adjoint de l'équipe espagnole de basket. Il a un sale caractère, il est un peu sanguin. Et un jour, Marco dérape : "conduite avec un taux d’alcoolémie trois fois supérieur à ce qui est autorisé, dégradations d’un véhicule de police, l’accusé est condamné à une peine de prison qui ne saurait être inférieure à 18 mois, peine qui pourra être commuée en travaux d’intérêts publics". Sauf que ces travaux d'utilité publique vont en fait consister à entraîner une équipe de basket, toujours, mais composée cette fois de déficients mentaux.
Alors le procédé n'est pas nouveau au cinéma. Un valide plongé dans le monde des handicapés c'est du déjà-vu. Mais il n'empêche que ce film a une dimension très humaine, qui émeut. Car évidemment, au début, Marco va avoir un peu de mal, déstabilisé par le comportement, les réactions de ces handicapés. Et puis au fil des jours, il va s'attacher, composer avec Jésus, Paquito, Manuel ou Juanna.
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"Champions" est un feel-good movie sympathique, qui permet aussi de découvrir le sport adapté, différent du handisport, pratiqué en France par 60.000 personnes. Notre équipe de basket hommes est d'ailleurs championne du monde.