Une partie de "cache-cache", point de départ du nouveau roman de Guillaume Musso

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Tiffany Fillon , modifié à
Trois semaines après le début du déconfinement, l'écrivain Guillaume Musso revient en librairie avec "La vie est un roman" (éditions Calmann-Lévy), disponible à partir de mardi. Sur Europe 1 le même jour, il a affirmé s'être inspiré d'une partie de cache-cache avec ses enfants pour imaginer le point de départ de son livre.  
INTERVIEW

Le romancier Guillaume Musso, auteur le plus lu pendant le confinement, sort mardi son nouveau roman intitulé La vie est un roman (éditions Calmann-Lévy). L'intrigue commence avec la disparition d'une petite fille après une partie de cache-cache, une étape qui annonce le début d'une enquête policière. Sur Europe 1 mardi, Guillaume Musso, qui a vendu plus de 32 millions de livres, a expliqué s'être inspiré de sa propre vie familiale pour imaginer le point de départ de son récit. 

L'histoire débute dans l'appartement new-yorkais de Flora Conway, une star de l'édition, qui vit seule avec sa petite fille âgée de trois ans. Une jour, lors d'une partie de cache-cache, sa fille disparaît. Flora Conway est alors accusée de l'avoir assassinée. 

Une intrigue qui rappelle Le mystère de la chambre jaune

"D'un seul coup, elle ne retrouve plus sa fille et pourtant, la porte est fermée, les fenêtres sont soudées. Elle cherche et appelle la police qui désosse l'appartement sans trouver la petite fille", raconte Guillaume Musso, qui rattache l'intrigue à "une sorte de mystère de la chambre jaune version 2020". 

Pour imaginer ce début de roman, Guillaume Musso admet avoir puisé dans son propre quotidien. "C'est une idée qui m'est venue en jouant à cache-cache avec mes enfants", reconnaît-il. "Je me suis aperçu qu'ils étaient suffisamment malins pour se cacher dans des endroits où l'on ne les retrouvait plus." De fil en aiguille, ces parties de cache-cache ont pris une autre tournure pour le romancier. "J'avais de moins en moins envie de jouer avec eux parce que j'avais toujours l'angoisse de ne pas les retrouver ou qu'ils se cachent dans un endroit dangereux", explique-t-il. 

L'ADN retrouvé dans un stylo de collection 

Dans le roman, à cet épisode de la disparition s'ajoute un autre élément. Une éditrice, qui joue un rôle très trouble dans ce récit, offre en effet à Flora Conway un stylo de collection. "Lors des analyses, on s'aperçoit que dans l'encre il y a du sang et l'ADN de la petite fille", dévoile Guillaume Musso. "La romancière se met en tête que son éditrice a enlevé sa fille pour la pousser à écrire un roman sur la souffrance et la douleur", poursuit-il. En parallèle de cette enquête, La vie est un roman contient donc des réflexions sur le rôle d'écrivain et le processus d'écriture.