Richard Berry : "Par leurs mots, les avocats donnent à réfléchir"

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Guillaume Perrodeau
Au micro d'Europe 1, le comédien évoque son spectacle "Plaidoiries", qu'il jouera à partir du 12 septembre au théâtre Antoine, à Paris.
INTERVIEW

Richard Berry en robe d'avocat, seul sur scène, pour faire revivre au public cinq grandes plaidoiries de l'histoire de la justice. À partir du 12 septembre au théâtre Antoine, à Paris, le comédien se glissera dans la peau d'avocats à l'occasion du spectacle Plaidoiries.

"Une forme d'universalité". Cinq affaires totalement différentes ont été choisies : Gisèle Halimi défendant l'avortement, Paul Lombard voulant éviter la peine capitale à Christian Ranucci, le triple infanticide de Véronique Courjault, le procès Papon et Jean-Pierre Mignard défendant les familles de Bouna Traoré et Zyed Benna. "On a essayé de choisir des plaidoiries qui sont sur des faits de société, qui raconte la fin du 20e siècle et le début du 21e siècle", souligne Richard Berry dans Europe matin. L'objectif ? "Éviter l'anecdote et essayer de rendre compte d'une forme d'universalité. (...) Les avocats, par leurs mots, donnent à réfléchir".

Des plaidoiries "contextualisées". Les plaidoiries choisies ont bien évidemment été coupées, car elles seraient trop longues pour tenir dans une seule soirée de théâtre. "L'intérêt du spectacle, c'est qu'elles sont contextualisées, pour que les personnes dans le public qui ne connaissent pas du tout les affaires puissent comprendre les enjeux", indique Richard Berry. Une plaidoirie l'a particulièrement marqué, celle d'Henri Leclerc prenant la défense de Véronique Courjault. "C'est bouleversant. Il apporte un autre regard, il donne un éclairage complètement différent", confie l'acteur.