Richard Anconina 2:25
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Céline Brégand , modifié à
Dans "Un mauvais garçon", diffusé mercredi soir sur France 2, Richard Anconina incarne un ancien prisonnier devenu maître de conférence. Le comédien, révélé par "Tchao Pantin" en 1983, explique, dans "Culture Médias" mercredi, à quel point la popularité et la notoriété qui ont accompagné ce film ont été "violentes" pour lui.
INTERVIEW

France 2 diffuse mercredi soir le téléfilm Un mauvais garçon, de Xavier Durringer. Portée par Richard Anconina, cette fiction raconte l'histoire d'un homme condamné à l'adolescence à 25 ans de prison pour un crime non prémédité et qui va étudier, passer des concours et sortir maître de conférence spécialiste de la littérature du 17e siècle. Un sujet qui a passionné Richard Anconina. Le comédien est revenu mercredi dans "Culture Médias" sur la façon dont le succès de Tchao Pantin, qui l'a révélé en 1983, a changé sa vie.

Sorti en décembre 1983, Tchao Pantin, réalisé par Claude Berri, obtient en mars 1984 cinq César dont celui de meilleur second rôle masculin pour Richard Anconina. "La popularité et la notoriété sont violentes et soudaines, et ça change tout. C'est très agréable et violent au sens fort. Ça laisse des traces", souligne le comédien. Après les César, les demandes pleuvent pour l'acteur. "J'habitais dans un studio et j'avais des piles de scénarios sur la moquette", se souvient-il.

"J'ai fait des films pour des raisons économiques"

"Tout d'un coup, quand vous devenez très à la mode et très en vu avec un grand film et des César, tout le monde pense que c'est une très bonne idée de vous prendre", plaisante-il. Alors le comédien a dû faire des choix parmi tous ces scénarios, en gardant à l'esprit qu'"il faut être juste, rester très lucide et très conscient des personnages que vous avez à jouer."

Si l'acteur de La vérité si je mens ! ne regrette pas ses choix de films après Tchao Pantin, il reconnaît que certains films se sont révélés "assez décevants à l'arrivée" alors même qu'il avait aimé le scénario. Richard Anconina avoue aussi avoir fait de mauvais films parce qu'il a eu le sentiment de se "fragiliser" en refusant des films. "J'ai fait des films pour des raisons économiques, et j'ai bien fait de les faire", affirme-t-il.