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Angèle Chatelier
A l'occasion la Journée internationale des droits des femmes, dimanche 8 mars, notre journaliste Angèle Chatelier, spécialiste de la musique, a compilé quelques grands titres repris par le combat féministe, d'Anne Sylvestre à Amel Bent.

La lutte pour les droits des femmes s'est aussi faite en musique ! Notre chroniqueuse Angèle Chatelier retrace l'histoire du féminisme avec les musiciennes et chanteuses qui ont marqué cette conquête, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, dimanche 8 mars. 

De Lesley Gore et Anne Sylvestre... 

"Ne me dis pas ce que je dois faire ou ce que je dois dire" : c'est le message que porte la chanteuse américaine Lesley Gore en 1963, à l'âge de ses 17 ans, dans son titre pop You Don’t Own Me (traduction : Je ne t'appartiens pas), considéré comme l’un des tout premiers tubes féministes. Le 27 novembre 2016, la chanson intègre le Grammy Hall of Fame Award.

En France, la pionnière s'appelait Anne Sylvestre. Autrice, compositrice et interprète - ce qui était rare à l’époque -, elle s'engage notamment en faveur de l'avortement en 1974 dans Non, tu n'as pas de nom et n'hésite pas à écrire au sujet des violences sexuelles faites aux femmes dans Douce Maison.

... à Amel Bent et Clara Luciani 

Depuis, les tubes féministes ne manquent pas - même si le message se lit parfois plus en filigranes. Le titre Ma philosophie d’Amel Bent, coécrit avec la rappeuse Diam's, s'est, lui, écoulé à plus de 600.000 exemplaires et est devenu l’hymne de toute une génération. La chanteuse l'a d'ailleurs interprété après la marche contre les violences sexistes et sexuelles en novembre dernier aux côtés de Juliette Armanet et de Pomme.

Amel Bent a été rejointe ensuite par d'autres icônes de la nouvelle scène musicale engagée, comme la Corse Clara Luciani ou la Belge Angèle, auteure de Balance ton quoi.