IAM 3:20
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Alexis Patri , modifié à
Au micro d'Isabelle Morizet dans l'émission "Il n'y a pas qu'une vie dans la vie" dimanche, Akhénaton et Shurik'n du groupe de rap IAM reviennent sur son parcours personnel et professionnel. Et notamment sur les conférences qu'ils ont été invités à donner dans plusieurs écoles et prestigieuses universités américaines.
INTERVIEW

IAM dans les facultés américaines les plus réputées au monde. L'information a de quoi surprendre. Pourtant, les membres du groupes de rap ont bien été invités à donner des conférences dans des universités aux quatre coins des États-Unis. Une expérience dont se réjouissent Akhénaton et Shurik'n et qu'ils racontent dimanche sur Europe 1, à l'occasion de leur invitation dans l'émission d'Isabelle Morizet Il n'y a pas qu'une vie dans la vie. "Ça a été très différent, très varié d'une université à l'autre", précise Akhénaton.

"À Columbia, c'était vraiment très technique. On a fait plus la dissection de la composition et de l'écriture de titres de Petit Frère", précise-t-il. "À Chicago University, qui est une université prestigieuse, c'était plus des sujets de société : on a parlé du racisme, sur la place de chacun dans la société." "Toutes les questions et les discussions partaient des paroles de nos chansons", complète Shurik'n.

Des paroles de chansons utilisées par les professeurs

"Et à Harvard, c'était chill. On a plus visiter que discuter. Les élèves nous ont fait visiter l'université de fonds en combles", poursuit Akhénaton. Une visite qui a beaucoup plu à Shurik'n. "C'est super impressionnant. L'université d'Harvard est une ville", se souvient-il.

Chaque invitation du groupe dans les universités s'est faite à l'initiative d'élèves qui avaient appris que les rappeurs se rendaient dans leur ville pour donner un concert. "C'était plutôt cool parce que cela nous a permis de rencontrer des gens dans un univers complètement différent", explique Akhénaton. "Mais il y avait aussi beaucoup de Français sur le campus qui venaient et qui étaient complètement intrigués que l'on soit là." "Il y avait aussi des professeurs utilisaient beaucoup nos paroles pour toucher et capter les élèves", ajoute Shurik'n.

Des invitations dans des écoles primaires

Mais les membres d'IAM ont également rencontré des élèves bien plus jeunes. "À Miami, on est allé dans une école primaire complètement anglophone qui avait étudié nos paroles et nous a fait un mini spectacle. C'était magnifique", raconte Akhénaton. "Tous les élèves nous attendaient à l'extérieur de l'école en chantant nos chansons. Et la même chose à Houston."

Ces invitations américaines d'IAM ne trouvent d'ailleurs pas d'équivalent en France. "On a eu une demandes à la Sorbonne, mais on a eu moins de demande qu'aux Etats-Unis", analyse Akhénaton. "Nos textes sont étudiés dans plusieurs facultés aux Etats-Unis, donc dans une en Arizona qui nous a inclus dans son master de hip-hop. C'est plutôt cool !"