Quand Francis Cabrel rend hommage à Souchon et Dutronc en chansons

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Michel Denisot, édité par Manon Fossat
Invité de l'émission Icônes de Michel Denisot samedi sur Europe 1, le chanteur Francis Cabrel revient sur sa passion pour Alain Souchon et son lien avec Jacques Dutronc. Des artistes auxquels il fait justement référence dans son dernier album, à l'image du titre intitulé "Chanson pour Jacques".

C'est une chanson enjouée et dynamique, mais tout aussi mélancolique. Dans "Te ressembler", un titre de son dernier album sorti le 16 octobre dernier, Francis Cabrel rend hommage à son père et raconte : "T'as jamais eu mon âge, t'as travaillé trop dur pour ça toutes les heures du jour à l'usine, à l'entrée du village le soir deux jardins à la fois, et tout ça pour que tes enfants mangent, ça je le sais bien, j'étais là". Invité de Michel Denisot samedi, le chanteur a accepté de revenir sur cette mélodie, évoquant par la même occasion son lien avec Alain Souchon et son hommage à Jacques Dutronc.

"Dire 'Je le sais bien j'étais là', c'est très Souchon. Je l'écoute souvent, c'est d'ailleurs une de mes icônes. Et je trouve que le langage qu'il a inventé fait que de temps en temps, il se place dans des contextes où on ne l'attend pas. Et moi dans ma chanson, j'insiste sur le fait que je le sais bien, puisque j'en suis le témoin numéro un", a-t-il expliqué. 

"Son attitude a été un modèle"

Egalement interrogé sur la chanson dédiée à Jacques Dutronc dans son dernier opus, Francis Cabrel a expliqué peu connaître l'artiste personnellement : "Je l'ai croisé exactement une minute trente avant de lui rendre un hommage à la télé, il y a peut-être quatre ou cinq ans en Corse. On s'est croisés dans les coulisses parce que je voulais au moins le connaître quelques minutes avant de chanter pour lui", se souvient l'artiste.

"Mais j'ai toujours admiré ce bonhomme. D'abord pour ses chansons lorsque j'avais 17, 18, 20 ans et lors de toute sa collaboration avec Lanzmann. Et ensuite pour son attitude, qui a été un modèle : le détachement, la dérision, le deuxième, troisième degrés. On fait quelque chose de sérieux, on s'applique à faire des chansons, mais ce ne sont que des chansons finalement", a poursuivi Francis Cabrel.

Avant de conclure : "Je pense que ce qu'il a laissé, c'est l'envie de se marrer. La vie est déjà suffisamment compliquée alors autant prendre ça avec légèreté, et nos métiers nous le permettent."