"André Courrèges est un révolutionnaire. Et moi j'aime les révolutionnaires". Interrogé samedi au micro d'Europe 1, Pierre Bergé, éternel compagnon d'Yves-Saint-Laurent, a tenu à rendre hommage au couturier qui s'est éteint vendredi. "Dans les années 1960, il a créé un vrai tsunami avec cette mini-jupe dont il a été le promoteur. Je pense qu’il a réveillé la haute couture."
Le vêtement de A à Z. "Il était quelqu’un d'extrêmement sympathique, quelqu’un de très simple, ajoute l'homme d'affaires et mécène. Il a été un des rares à connaître la coupe, à savoir faire un vêtement de A à Z. On saura que dans les années 1960, un couturier qui s’appelait André Courrèges a révolutionné la mode."
Atteint de la maladie de Parkinson. André Courrèges avait travaillé plus de dix ans chez Balenciaga, avant de créer sa propre maison de haute couture. Entre robes mini aux lignes pures, bottes plates à mi-mollet, touches de vinyle et omniprésence du blanc, sa couleur fétiche, le couturier a su capter l'esprit du temps et marquer son époque. Il avait cessé ses activités professionnelles dans les années 1990 et s'est battu pendant plus de trente ans contre la maladie de Parkinson.