Miss France "n'est plus ce que c'était", déplore Geneviève de Fontenay

Surnommée "la dame au chapeau", Geneviève de Fontenay a longtemps régné sur le concours de Miss France.
Surnommée "la dame au chapeau", Geneviève de Fontenay a longtemps régné sur le concours de Miss France. © AFP
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avec AFP
La dame au chapeau a déploré "le manque d'égalité permanent entre les candidates", notamment à travers les costumes, les robes et les maillots de bain. 

Geneviève de Fontenay, ex-présidente emblématique du concours de beauté des Miss France, qui avait claqué la porte en 2010, a estimé dimanche que cette compétition n'était "plus ce que c'était".

Iris Mittenaere "n'a existé que par son décolleté. "Je regrette le manque d'égalité permanent entre les candidates. Je pense que les costumes, les robes et les maillots de bain devaient être identiques", critique Geneviève de Fontenay, 85 ans, dans un communiqué. "Les costumes folkloriques n'avaient rien de folklorique: ils étaient difficiles à reconnaître et surchargés. Dans ce cas, autant ne plus en mettre", a-t-elle encore regretté. Elle a déploré le peu de cas fait, selon elle, à Iris Mittenaere, Miss France 2016 devenue Miss Univers. "Elle n'a existé que par son décolleté", dit Geneviève de Fontenay, avant de conclure: "Miss France, ce n'est plus ce que c'était".

Geneviève de Fontenay a claqué la porte de Miss France en 2010. Surnommée "la dame au chapeau", Geneviève de Fontenay a longtemps régné sur le concours de Miss France. Elle avait rencontré en 1952 le président de la structure Miss France, Louis Poirot, dit de Fontenay, qu'elle avait ensuite épousé, et avait repris seule la direction du comité Miss France en 1981, après le décès de ce dernier. En 2002, le groupe de production audiovisuelle Endemol, géant européen de la téléréalité, a pris le contrôle de la marque Miss France et du concours, diffusé en exclusivité sur TF1. Mais rapidement, Geneviève de Fontenay et Endemol sont entrés "en conflit éthique", selon l'ex-organisatrice, au sujet du concours et de la cérémonie. En 2010, elle a claqué la porte et créé une compétition dissidente, Miss Prestige nationale, qu'elle a soutenue jusqu'en 2016.