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Alexis Patri
À l'affiche de "L'Avare" de Molière au théâtre des Variétés, Michel Boujenah revient au micro d'Anne Roumanoff, mercredi dans "Ça fait du bien", sur ce qui est pour lui un véritable rôle de composition, ainsi que son rapport tout à fait opposé à l'argent. 
INTERVIEW

Rôle de composition, rôle à contre-emploi… Quelle que soit l'expression, une chose est sûre : Michel Boujenah est à l'opposé du rôle d'Harpagon dans L'Avare de Molière, qu'il incarne jusqu'en janvier au théâtre des Variétés à Paris. Il explique mercredi à Anne Roumanoff son rapport très généreux à l'argent, à l'occasion de son invitation dans Ça fait du bien.

"Je me suis fait arnaquer toute ma vie"

Michel Boujenah le reconnaît volontiers d'emblée : Harpagon est pour lui "un vrai rôle de composition". "J'aurais bien aimé lui ressembler un peu", s'amuse le comédien. "Mais je ne peux pas : je suis un panier percé et un homme d'affaires catastrophique."

S'il regrette de ne pas ressembler un peu à L'Avare, c'est que le rapport très libéré de Michel Boujenah à l'argent lui a valu quelques problèmes. "Je me suis fait arnaquer toute ma vie, confie-t-il. Et je pense que ça va durer jusqu'à la fin des jours." Un problème qui ne semble cependant pas lui peser outre mesure. 

"Mon kif, c'est le bonheur des autres"

Michel Boujenah reconnaît ainsi qu'il est capable de donner 20 euros à ses enfants s'il les envoie acheter... du pain. Sans réclamer la monnaie à son retour. "Je connais le prix du pain, mais je ne peux pas résister à donner, à partager", explique le comédien. "Mon kif, c'est le bonheur des autres. Le bonheur des gens que j'aime, d'abord. Et puis même des hommes, sinon je ne ferais pas ce métier." Tout l'inverse d'Harpagon, capable de comploter contre les membres de sa propre famille.