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Cédric Chasseur , modifié à
Du 18 au 24 septembre, pour une place achetée, les cinémas reversent un repas aux Restos du Cœur. Une nouvelle opération que Romain Colucci, le fils de Coluche est venu présenter à Wendy Bouchard sur Europe 1 dimanche.
INTERVIEW

35 ans après l'appel de Coluche sur l'antenne d'Europe 1, l'aventure des Restos du Cœur continue. Au micro de Wendy Bouchard, son fils Romain est venu présenter la nouvelle opération que lance l'association pour collecter des fonds : "Le cinéma a du cœur". Du 18 au 24 septembre, pour une place de cinéma achetée, c'est un repas offert aux Restos, soit un euro. Et "toute la filière va jouer le jeu" se félicite Romain Colucci.

La Fédération Nationale des Editeurs de Films (FNEF), la Fédération Nationale des Cinémas Français (FNCF), le Syndicat des Distributeurs Indépendants Réunis Européens (DIRE) et le Syndicat des Distributeurs Indépendants (SDI) ont décidé de s'engager aux cotés de l'association. Cela correspond à près de 2.000 salles en France. "C'est un beau geste que nous font les distributeurs en redistribuant l'équivalent d'un repas pour un ticket acheté. Il y a encore beaucoup à faire mais on peut aider et faire des petits gestes comme ceux-là".

Revenir à l'appel originel

Pour l'occasion, le spot de promotion de l'opération reprend l'appel lancé sur Europe 1 par Coluche le 26 septembre 1985. "L'idée c'était d'utiliser son message lancé dans un studio qui porte aujourd'hui son nom" explique Romain Colucci, 13 ans à l'époque. "C'était une belle idée de rendre hommage à l'appel originel, celui qui a créé les Restos du Cœur." Mais jamais le fils de Coluche n'avait pensé reprendre le flambeau, jusqu'à aujourd'hui. "Je me rends compte que l'heure est arrivée et je réponds présent à mon tour".

Rendre hommage aux bénévoles

L'an dernier, les Restos du Cœur ont distribué près de 130 millions de repas aux plus démunis. C'est presque quinze fois plus qu'au lancement de l'association. Un "miracle économique" impossible sans les 72.000 bénévoles selon Romain Colucci. "On le fait aussi pour eux parce qu'ils ont besoin de visibilité. Ils se donnent énormément. Si on a aujourd'hui un repas acheté, stocké et distribué à un euros, c'est grâce à eux. C'est eux qu'il faut remercier."