Alain Manoukian s'est penché sur des chansons qui ont contribué à lancer la carrière de Serge Gainsbourg, à partir des années 1960. 1:54
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Angèle Chatelier, édité par Romain David
André Manoukian sort "Les pianos de Gainsbourg", un album de reprises des titres les plus jazzy de Serge Gainsbourg, servis par des interprètes de renom de la jeune génération, comme Camélia Jordana, mais aussi une ancienne muse du compositeur de "La Javanaise", Isabelle Adjani.

Le pianiste André Manoukian commémore à sa manière les 30 ans de la mort de Serge Gainsbourg, en s’entourant de nombreuses chanteuses pour réinterpréter les grands classiques de jazz du compositeur. Dans un album sobrement appelé Les pianos de Gainsbourg, et qui sera disponible dans la nuit de jeudi à vendredi, il livre sa propre lecture de l'œuvre de l'homme à la tête de chou, servie par un casting d'interprètes cinq étoiles.

André Manoukian est au piano, et les voix sont celles d’Isabelle Adjani, de Camille Lellouche ou encore de Melody Gardot. Toutes réinterprètent les chansons les plus jazzy et envoutantes de Gainsbourg, celles de sa "période bleue", comme il l’appelait, à partir de la fin des années 1960, comme Black Trombone reprise par Camélia Jordana.

"Ce sont les chansons de ses débuts"

"Quand j'ai appelé Melody Gardot, elle m'a dit qu'elle voulait faire La Javanaise. Avec Élodie Frégé, on jouait Ce mortel ennui depuis longtemps. Pour Rosemary Standley, c'est La Chanson de Prévert qui lui va tellement bien", énumère André Manoukian auprès d'Europe 1.  

"Il y a toutes ces chansons mythiques que la jeune génération commence à connaître parce qu'elles sont devenues cultes. Ce sont les chansons de ses débuts, des pépites dingues !", explique le pianiste. À l'image notamment de Sous le soleil exactement, ici chantée par la voix fragile et tremblante d'Isabelle Adjani, 38 ans après Pull marine.