L'école de cinéma de Luc Besson lutte pour sa survie

Imaginée et ouverte en 2012 par Luc Besson, l'école de cinéma forme en deux ans, gratuitement, des jeunes de 18 à 25 ans.
Imaginée et ouverte en 2012 par Luc Besson, l'école de cinéma forme en deux ans, gratuitement, des jeunes de 18 à 25 ans. © FRANCK FIFE / AFP
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avec AFP
En difficulté financière, l'école de cinéma créée par le célèbre producteur en 2012 est menacée. Mais la direction de la structure dément sa fermeture.

Départ de son directeur, graves difficultés financières...: l'école de cinéma créée par Luc Besson lutte pour sa survie, a indiqué lundi un cadre d'Europacorp, refusant de confirmer la fermeture de l'établissement, évoquée dans la presse.

"Moment compliqué". "L'école traverse un moment compliqué mais nous nous battons pour qu'elle rouvre en septembre. Dire qu'elle est fermée est faux", a affirmé Régis Lefebvre, responsable de la communication chez Europacorp, la société de production de Luc Besson.

Un personnel licencié ? Selon Le Figaro, l'École de la Cité "a rendu ses locaux et licencié son personnel vendredi 20 juillet", après avoir annulé le concours d'entrée pour l'année prochaine. Contacté, l'établissement n'a pas réagi. "On se donne les moyens pour que l'école continue dans la même logique pédagogique et budgétaire", a dit Régis Lefebvre, confirmant uniquement le départ vendredi du directeur de l'établissement installé dans la Cité du Cinéma de Luc Besson, à Saint-Denis au nord de Paris.

Pas d'équilibre financier trouvé. Créée en 2012 par le réalisateur et producteur français, l'école forme en deux ans, gratuitement, des jeunes de 18 à 25 ans, aux métiers d'auteur/scénariste ou de réalisateur. "Aujourd'hui nous ne sommes clairement pas à l'équilibre financier", a confirmé Régis Lefebvre, évoquant un modèle fondé sur les sponsors et les subventions: "si un ou deux font défaut, le modèle est secoué". Sur son site internet, l'établissement indique avoir pour partenaires privés le groupe Kering, TF1 et Transpalux. Il bénéficie en outre de subventions de la région Ile-de-France et du CNC, qui devraient s'élever à l'avenir à hauteur de 200.000 euros chacun.