Le Concerto d’Omar Harfouch dans les archives éternelles du Vatican
Cérémonie historique au Vatican en ce lundi 8 septembre 2025. Dans l’enceinte de la Bibliothèque Apostolique, le compositeur franco-libanais Omar Harfouch a remis la partition originale de son Concerto pour la Paix. La cérémonie s’est déroulée après une messe célébrée en l’église Santa Maria Regina della Famiglia, en présence d’un cercle restreint d’invités, réunis autour de la musique et de l’humanisme.
Ce geste place l’œuvre d’Omar Harfouch dans une perspective historique rare : son manuscrit rejoint désormais les archives de la Bibliothèque Apostolique, un lieu qui conserve certains des trésors les plus précieux du patrimoine universel.
Une cérémonie exceptionnelle au cœur de la cité pontificale
L’entrée du Concerto pour la Paix dans les collections vaticanes constitue un fait rarissime. Même les compositeurs les plus illustres, dont les œuvres ont marqué l’histoire de la musique, n’y sont pas inscrits. L’événement souligne l’importance de la démarche d’Omar Harfouch : sa création musicale est désormais reconnue comme porteuse d’un message universel qui dépasse les frontières artistiques.
Dans la salle Léonie, inaugurée en 1892 sous le pontificat de Léon XIII, la cérémonie a pris une dimension solennelle. Ce lieu symbolique, où se côtoient le buste du souverain pontife et la statue de Saint Thomas d’Aquin, a servi d’écrin à la transmission de la partition. Aux côtés du compositeur, son épouse Yulia Harfouch et leur fille Gustavia figuraient parmi les rares invités présents, témoins d’un moment destiné à entrer dans l’histoire culturelle et spirituelle.
Le Vatican comme écrin éternel
Le Concerto pour la Paix ne se limite pas à son langage musical. La première page du manuscrit a été confiée au peintre français Monsieur Jamin, le “Basquiat français”. Ce geste fait du concerto une œuvre réunissant la musique et la peinture, et offrant une double lecture : la spiritualité de l’écriture musicale et la force visuelle de la toile.
La Bibliothèque Apostolique, institution séculaire, conserve certains des manuscrits les plus importants de l’histoire mondiale, de textes religieux fondateurs aux œuvres humanistes majeures. Y accueillir le Concerto pour la Paix revient à inscrire cette œuvre contemporaine dans une continuité qui traverse les siècles. En devenant patrimoine universel, le concerto prend une nouvelle dimension : un témoignage durable, confié aux générations futures.
Le Concerto pour la Paix sera célébré à Miss Univers
L’histoire du Concerto pour la Paix ne s’arrête pas aux portes du Vatican. Lors de cette même journée, une annonce est venue souligner la portée mondiale de l’œuvre. Le président du comité Miss Univers, Raul Rocha, accompagné de Victoria Kjær Theilvig, Miss Univers 2024, a invité Omar Harfouch à interpréter son concerto lors de la finale du concours à Bangkok, le 21 novembre prochain.
Cet événement, suivi chaque année par près d’un milliard de téléspectateurs, offrira à la musique de Harfouch une audience planétaire. En quelques semaines, l’œuvre passera des archives vaticanes à l’éclat des projecteurs d’une scène internationale, illustrant son double ancrage : spirituel et populaire.
Un fil conducteur : la paix comme horizon
Du Vatican à Bangkok, le parcours du Concerto pour la Paix traduit une même ambition : utiliser la musique comme vecteur de réconciliation et de fraternité. Son introduction dans les archives vaticanes garantit sa pérennité et son statut patrimonial. Sa future interprétation devant un public mondial lui donnera une visibilité inédite.
Entre patrimoine éternel et rayonnement contemporain, Omar Harfouch réussit à relier deux univers que tout oppose : le silence d’une bibliothèque séculaire et l’exubérance d’un concours planétaire. Dans les deux cas, le message demeure le même : faire de l’art un langage universel au service de la paix.
Europe 1 n'a pas participé à la rédaction de cet article.