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Le chanteur Amir de nouveau visé par des appels au boycott, la ministre Rachida Dati monte au créneau

Europe 1 - Mis à jour le . 1 min
«Ca m'a atteint mais j'ai fait le choix de ne pas réagir» : Amir répond pour la première fois aux appels au boycott de ses concerts
«Ca m'a atteint mais j'ai fait le choix de ne pas réagir» : Amir répond pour la première fois aux appels au boycott de ses concerts © 080_HL_MCOHEN_2534862

Actuellement en tournée, le chanteur franco-israélien Amir est toujours victime d’appels au boycott, en raison de son soutien supposé au Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou. L’artiste doit se produire le 30 novembre prochain à Nice, mais différents groupuscules comme le collectif "Urgence Palestine" font pression pour annuler son concert.

Le chanteur franco-israélien Amir, révélé en 2014 dans The Voice, faisait déjà l’objet d’un boycott en 2024 : plusieurs artistes lui reprochaient alors de soutenir Benjamin Netanyahou et s’étaient opposés à son concert dans un festival en Belgique.

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Aujourd’hui, le collectif "Urgence Palestine" a appelé à l’annulation de son concert à Nice, prévu le 30 novembre prochain dans le cadre de sa tournée "C Tour".  

Des "seaux de menaces" et une "humiliation"

"Nous refusons que nos villes soient une vitrine pour la propagande colonialiste. Interpellons massivement les institutions qui l’accueillent dans nos villes (...) pour exiger l’annulation de ces évènements", a déclaré le collectif sur ses réseaux sociaux le 21 octobre.  

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"C’est m’imputer une dimension politique que je n’ai jamais validé", avait déclaré à l’époque le chanteur. En septembre 2025, il avait déclaré au Parisien qu’il était aussi sujet à "des seaux de menaces" et qu’il vivait le boycott comme une "humiliation".  

D'origine israélienne, l'artiste a effectivement dû réaliser son service militaire au sein de l'armée de son pays, dans laquelle il a servi en tant que sergent-chef dans les renseignements.   

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Un boycott que la ministre de la Culture n’entend pas laisser passer. Ce week-end, Rachida Dati a pris la défense du chanteur : "la scène" doit "rester un espace de liberté” selon la ministre de la Culture, qui ajoute : "aucun prétexte à l’antisémitisme ! La justice doit être saisie". 

Amir poursuivra sa tournée à travers la France jusqu’au 17 décembre 2025, date de son dernier concert. Des places sont encore disponibles à l’achat.