Le célèbre Vladimir Cosma fait son retour. Pour les amoureux de cinéma, le compositeur accompagne les plus grands succès du cinéma français depuis 1968. Rabbi Jacob, Le grand blond avec une chaussure noire ou LaBoum, comptent parmi les films qui ont été habillés par la musique de Vladimir Cosma. À 83 ans, il continue de rechercher la mélodie parfaite en dévoilant un nouvel album : Œuvres déconcertantes.
Dans son habitation, Vladimir Cosma continue sa quête de la belle mélodie. Une recherche parfois éreintante pour le musicien qui ne se décourage jamais. "Ici c'est un peu une salle de torture, je passe des heures face à ma table en essayant de trouver quelque chose de beau", déclare-t-il à Europe 1, un brin malicieux. Dans le salon du compositeur, trône fièrement un vieux piano électrique avec lequel Vladimir Cosma a composé ses plus célèbres mélodies. "Comme j'étais toujours en train de composer, je le prenais avec moi dans le coffre de ma voiture. J'ai fait la musique de la Boum sur ce piano", explique-t-il.
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"Une belle mélodie vaut toutes les symphonies du monde"
Dans son nouvel album, Vladimir Cosma délaisse les sons synthétiques et langoureux. L'instrumentiste renoue avec ses premières amours comme le violon ou la mandoline. Le compositeur a décidé d'enregistrer ses pièces pour orchestre vieilles de 25 ans qui prenaient la poussière dans des cartons. "Une belle mélodie vaut toutes les symphonies du monde. Il ne faut pas que ça soit long et sérieux pour qu'une mélodie devienne un chef-d'œuvre", indique-t-il.
Malgré son âge, Vladimir Cosma reste un bourreau de travail inépuisable. Une force qu'il tire de "Dieu". "C'est le bon Dieu qui m'inspire", conclut le compositeur.