"Le Cas Richard Jewell" : 3 bonnes raisons d’aller voir le film de Clint Eastwood

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Deux ans après "La Mule", le réalisateur Clint Eastwood signe un nouveau portrait de l’Amérique et de ses dérives avec "Le Cas Richard Jewell". Mathieu Charrier, notre spécialiste cinéma, nous donne trois bonnes raisons d’aller voir le film, dont Europe 1 est partenaire (en salles depuis le 19 février).

Clint Eastwood est de retour. Le réalisateur légendaire américain, récompensé à deux reprises par l’Oscar du meilleur réalisateur, a signé plus d’une quarantaine de films dans des genres variés : le western avec Impitoyable et Pale Rider, le drame romantique avec les magnifiques Breezy et Sur la route de Madison, le film historique avec Mémoires de nos pères ... Dans son dernier film Le Cas Richard Jewell, Clint Eastwood revient au thriller, genre américain à suspense par excellence.  "Un bon thriller qui nous tient en haleine jusqu’au bout", selon notre journaliste Cinéma Mathieu Charrier.

"Un film basé sur une histoire vraie incroyable"

En 1996, Richard Jewell fait partie de l'équipe chargée de la sécurité des Jeux d'Atlanta. "C’est le genre de policiers qui dédie sa vie à l’ordre. Il vit avec sa mère. Il n’a pas grand-chose dans sa vie, si ce n’est l’ordre et la rigueur", explique Mathieu Charrier. Richard Jewell est l'un des premiers à alerter de la présence d'une bombe et à sauver des vies. Célébré comme un héros, il se retrouve bientôt suspecté de terrorisme, devenant homme le plus détesté des Etats-Unis.

"Clint Eastwood n’est jamais aussi bon que quand il raconte des histoires vraies, quand il se base sur la réalité, quand il s’inspire de grandes figures des Etats-Unis", précise notre journaliste. "Et c’est ce qu’il fait avec Le Cas Richard Jewell".

"Le pouvoir des médias mis à nu"

Richard Jewell a fait l'objet pendant 88 jours d'une enquête poussée du FBI et a été dans le collimateur de médias particulièrement acharnés. "Les journalistes d’un journal local ne vont pas hésiter à mettre Richard Jewell en Une en l’accusant d’avoir déposé une bombe. Toute l’opinion publique, qui le célébrait comme un héros, va se retourner contre cet homme et l’accuser" nous explique Mathieu Charrier.

Richard Jewell a finalement été totalement blanchi après ces 88 jours éprouvants et l’arrestation du véritable coupable en 2003. "On voit le poids que peut avoir un journal", conclue notre journaliste. 

"Le Cas Richard Jewell" est en salles depuis mercredi, en partenariat avec Europe 1.