La production de films en Europe a augmenté de 47% en dix ans

Les coproductions procédant d’un financement majoritairement européen représentent 20,4% des films produits lors de la dernière décennie.
Les coproductions procédant d’un financement majoritairement européen représentent 20,4% des films produits lors de la dernière décennie. © ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP
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avec Reuters , modifié à
On est passé de 1.444 longs métrages en 2007 à 2.124 en 2016, soit un total de 18.000 films produits sur la période.

La production de films a augmenté de 47% en Europe au cours de la dernière décennie, avec un doublement du nombre de documentaires, qui représentent désormais le tiers des tournages, et une hausse de 33% des fictions, selon un rapport de l’Observatoire européenne de l’audiovisuel publié mardi. On est passé de 1.444 longs métrages en 2007 à 2.124 en 2016, soit un total de 18.000 films produits sur la période.

Surtout le Royaume-Uni, la France et l'Allemagne. En dépit de la crise financière de 2007-2008, cette croissance a été régulière à l’exception d’un léger creux enregistré en 2012. Cinq pays, sur les 36 couverts par l’étude, sont à l’origine de 53% des sorties, soit par ordre décroissant, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne, l’Espagne et l’Italie. En y ajoutant les films produits par les cinq suivants, Russie, Suisse, Turquie, Pays-Bas, Danemark, on atteint 73% de la production européenne.

De nombreuses coproductions. Les coproductions procédant d’un financement majoritairement européen représentent 20,4% des films sur la période. Dans 40% des cas, ces coproductions impliquaient un partenaire non européen, principalement les Etats-Unis, le plus souvent en partenariat avec le Royaume-Uni.

Analysant la période 2010-2015, l’Observatoire européen, qui dépend du Conseil de l’Europe à Strasbourg, note que les coproductions dans leur ensemble ont représenté 24,2% des sorties et 50,3% des entrées dans les salles.
Si l’on retire les films majoritairement produits par des sociétés britanniques à capitaux américains, la proportion des œuvres coproduites est de 23,8% du total et celle des entrées générées de 34,9%.