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La presse met Charles Aznavour "en haut de l'affiche pour l'éternité"

Europe1 .fr avec AFP - Mis à jour le . 2 min
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"For me, formidable" ("Le Figaro"), "Adieu Monsieur" (Le Télégramme), "Le dernier des géants" ("L'Ardennais") sont quelques-unes des manchettes consacrées à l'artiste mardi. © Capture d'écran Twitter

Mardi, les Unes des journaux de l'Hexagone rendent hommage au chanteur mort lundi à l'âge de 94 ans. 

Charles Aznavour, mort lundi à 94 ans , fait la Une de tous les journaux de mardi, qui rendent un hommage unanime au "dernier des géants" de la chanson française.

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Adieu Monsieur. "For me, formidable" (Le Figaro), "Une vie formidable" (Le Parisien), "Hier encore" (Libération), "Adieu Monsieur" (Le Télégramme), "En haut de l'affiche pour l'éternité" (La Marseillaise) sont quelques-unes de manchettes consacrées à l'artiste, "le dernier des géants" pour de nombreux titres (L'Ardennais, Courrier de l'Ouest, Le Maine libre, Sud-Ouest...).

L'Équipe rend hommage avec ses titres. Comme il l'avait déjà fait avec Johnny Hallyday, le quotidien sportif L'Équipe y va de son hommage en garnissant ses pages de titres qui sont autant de références aux chansons d'Aznavour : un Emmenez-nous adressé aux footballeurs lyonnais qui joueront mardi soir en Ligue des champions, des joueurs de l'OL "déjà en haut de l'affiche". Ou encore un Fort "Mou", formidable ! consacré à l'entraîneur de Manchester United José Mourinho.

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Des mots "qui claquent". "Le poète n'est plus mais resteront pour l'éternité ces mots qui claquent et ces mélodies qui ponctuent nos souvenirs , tristes ou gais, et redonnent vie aux visages aimés", écrit Jean-Baptiste Isaac dans Le Parisien. Charles Aznavour "symbolise aussi, par ses souffrances et ses triomphes, le rêve de l'émancipation républicaine qui trotte toujours dans la tête des Français, celui d'un étranger qui s'impose par son ambition et son abnégation, d'un petit homme sans appuis qui parvient au sommet", souligne Laurent Joffrin dans Libération.

La France "gravée dans son cœur". Pour Bertrand de Saint-Vincent du Figaro, "il savait d'où il venait et conservera toute sa vie sa fidélité à sa terre d'origine, l'Arménie . Il en sera l'ambassadeur infatigable. Mais il savait aussi ce qu'il devait à sa terre d'accueil. La France, que ses parents avaient choisie et qui le propulsa en haut de l'affiche, était à jamais gravée dans son cœur. Il en épousa la langue, l'esprit, le caractère rebelle".