Le réalisateur Jean-Pierre Mocky.
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G.P.
Sur Europe 1, le réalisateur Jean-Pierre Mocky a défendu le côté "bâclé" de ses films.
INTERVIEW

"Vulgaire", "naïf", "caricatural" ou "bâclé", tout au long de sa carrière, Jean-Pierre Mocky et ses films ont essuyé de nombreuses critiques. La personnalité de l'homme, volontairement grande gueule, agace ou séduit. Des films bâclés ? Dans Europe 1 social club, le réalisateur a assumé ce choix.

"Un acteur, il faut le laisser improviser". "Le bâclage est indispensable", a justifié Jean-Pierre Mocky. "Le bâclage, c'est de l'improvisation et l'improvisation, c'est formidable", a expliqué celui qui a réalisé plus de soixante longs-métrages depuis les années 1960. Le réalisateur a également illustré son parti pris en citant en exemple le maître du cubisme. "Quand j'étais avec Picasso, (...) il trouvait que les dessins qu'il dessinait sur les nappes de restaurant étaient plus beaux que ses peintures", a raconté Jean-Pierre Mocky pour faire l'éloge du va-vite. "Un acteur, il faut le laisser improviser", a-t-il conclu.